Citation de Raphaël le 23 décembre 2024, 17 h 23 min

Liste de l'année 2025 (actualisé le 29/06/2025 à 13H34) :

 

--> Janvier (973,941 km) :

• 13/01 : Paimpol - Carhaix (A/R)
• 20/01 : Valencay - Salbris (A/R)
• 21/01 : Dijon Ville --> Dole Ville --> Saint-Claude --> Andelot --> Mouchard --> Besançon Viotte --> La Chaux-de-Fonds (Suisse) --> Besançon Viotte --> Besançon TGV --> Besançon Viotte --> Dijon Ville
• 22/01 : Guéret - Felletin (A/R)

--> Février (234,014 km) :

• 21/02 : Tregonameau-Squiffiec --> Paimpol --> Traou-Nez --> Tregoneau-Squiffiec
• 28/02 : Guingamp - Paimpol (A/R) puis Guingamp - Carhaix (A/R)

--> Mars (852,360 km) :

• 06/03 : Guingamp - Callac (A/R)
• 22/03 : Dijon-Ville --> Laroche-Migennes --> Cravant-Bazarnes --> Avallon --> Cravant-Bazarnes --> Cercy-la-Tour --> Chagny --> Dijon-Ville
• 23/03 : Laval - Le Mans (A/R)
• 26/03 : Guingamp - Les Maïs (A/R)

--> Avril (411,188 km) :

• 06/04 : Gouarec - Bon-Repos (A/R)
• 12/04 : Brest - Quimper (A/R)
• 19/04 : Carhaix - Guingamp (A/R)
• 20/04 : Paimpol - Traou-Nez (A/R) puis Paimpol - Guingamp (A/R)

--> Mai (972,229 km) :

• 01/05 : Tregonaeau-Squiffiec --> Paimpol
• 10/05 : Limoges - Agen via Périgueux (A/R)
• 11/05 : Ussel --> Clermont-Ferrand via Felletin

--> Juin (4 943,213 km) :

• 16/06 : Guingamp - Rennes (A/R)
• 17/06 : Guingamp - Rennes (A/R)
• 18/06 : Guingamp - Rennes (A/R)
• 19/06 : Guingamp - Rennes (A/R)
• 20/06 : Guingamp - Rennes (A/R)
• 23/06 : Guingamp - Brest (A/R)
• 24/06 : Guingamp - Brest (A/R)
• 25/06 : Guingamp - Brest (A/R)
• 26/06 : Guingamp - Brest (A/R)
• 27/06 : Guingamp - Brest puis Brest --> Latour-de-Carol - Enveitg (J+1) via Paris MP, AZ et Bordeaux
• 28/06 : Latour de Carol - Enveitg --> Luchon, puis Luchon - Montréjeau (A/R), puis Luchon --> Guingamp (J+1) via Paris Austerlitz
• 29/06 : Guingamp - Lannion (A/R)
• 30/06 : Guingamp - Lannion (A/R)

--> Juillet (2 185,926 km) :

• 03/07 : Guingamp --> Saint-Brieuc --> Dinan --> Dol-de-Bretagne --> Folligny --> Dol-de-Bretagne --> Saint-Malo --> Rennes -->Dol-de-Bretagne --> Dinan --> Saint-Brieuc --> Guingamp
• 08/07 : Guingamp --> Paris Montparnasse / Denfer-Rochereau --> Paris Nord --> Noyelles-sur-Mer --> Saint-Valéry Le Port / Ville --> Cayeux-sur-Mer --> Saint-Valéry Ville / Le Port --> Noyelles-sur-Mer
• 09/07 : Noyelles-sur-Mer --> Calais-Ville --> Noyelles-sur-Mer --> Le Crotoy --> Noyelles-sur-Mer --> Paris Nord --> Denfer-Rochereau / Paris Montparnasse --> Guingamp

TOTAL : 10 572,871 KM

Liste non-exhaustive.

Citation de Raphaël le 25 janvier 2025, 9 h 57 min

[Prochainement, la suite dans ce post...]

Cette semaine. J'ai fait un voyage à vocation ferroviaire (une fois n'est pas coutume) d'une durée de trois jours à travers le pays dont je vais détaillé un peu ci-dessous :

--> 20/01, balade sur le Blanc-Argent :

En ce Lundi 20 Janvier, le départ de Bretagne c'est fait suffisamment tôt afin d'arriver à temps pour le départ premier train à Valencay.

 

Horaires :

Départ :  11H09 Valencay      | TER

Arrivée : 11H53 Romorantin | 861246

              - 00H17 -

Départ :  12H10 Romorantin | TER

Arrivée : 12H46 Salbris          | 861234

              - 01H02 -

Départ :  13H48 Salbris           | TER

Arrivée : 15H05 Valencay       | 861289

 

C'est un formidable petit réseau très appréciable que je tenais à refaire. Ce qui pour moi est un bel exemple du chemin de fer et du service public dans nos campagnes. C'est un réseau très simple qui est géré par la Compagnie du Blanc-Argent et désormais intégrer à Keolis. En ce qui concerne l'exploitation, toutes les gares sont désormais fermées à la circulation à l'exception de celle de Romorantin qui gère désormais deux antennes en direction de Valencay et de Salbris sous un régime de navette. Un contrôleur est tout de même obligatoire, car de nombreuses gares intermédiaires (toutes les gares à arrêt obligatoire sauf Romorantin) disposent toujours de leurs passages à niveaux gardés. Les contrôleurs doivent donc assurer une mission d'accompagnement en allant fermer les PN concernés depuis leurs commandes situé sur le quai des gares. À cela s'ajoute les missions de sécurité et commerciales avec, nottament, le recensement des arrêts facultatifs. En cas de l'absence de ce dernier, le convoi ne peut pas partir en ligne. Les mécaniciens sont donc polyvalents et peuvent conduire aussi bien un train qu'un autocar. À savoir que la société dispose également de ces propres véhicules routiers, ce qui permet la mise en place rapide d'une alternative en cas de suppression de la circulation ferroviaire. En ce qui concerne les gares, il reste néanmoins des agents qui assurent seulement la partie commerciale au guichet. C'est le cas à Salbris, Selles-Saint-Denis, Romorantin, Chabris et Valencay. En Bretagne, on n'a plus l'habitude de voir des gares de cette taille ouvertes, surtout à de telles amplitudes horaires ! De 6H00 à 20H00 pour le guichet de Romorantin avec une ouverture quotidienne du Lundi au Dimanche. Pour le matériel, ce sont toujours les autorails articulés de la série X74500 qui assurent désormais l'intégralité des circulations depuis 2016. Ils sont au nombre de 5. 4 d'entre eux circulent (X74501, X74502, X74503 et X74505) le 5ème (X74504) sert de banque de pièces détachées. Ces autorails font parti des derniers ou l'on peut encore voir la voie depuis l'espace des voyageus, comme au tant des X2100 et X2200. Avec les fenêtres latérales, il est donc possible de bien profiter du vue imprenable sur les forêts Solognotes et sur les grandes plaines fertiles du Berry. Petites curiosité ferroviaires : une XR8000 bleue est visible dans la base aérienne 723 entre Romorantin et Pruniers et de nombreux vestiges de la ligne de Villefranche à Blois sont encore visibles, la voie est même restée en place entre Villefranche et Romorantin.

Bref, je ne peut que vous encourager à parcourir ce réseau au moins une fois, il en vaut largement le déplacement !

Il est désormais temps de reprendre la route pour ne pas arriver trop tard à Dijon.

https://www.youtube.com/watch?v=sTm7HTcUHmM

 

--> 21/01, le Jura, vu du train...

Ce matin, c'est un réveil bien matinal qui nous attends car nous avons un programme chargé. Il consiste à découvrir le Jura pour la première fois, par le train.

 

Horaires :

Départ :  05H09 Dijon Ville                | TER

Arrivée : 05H37 Dole-Ville                 | 894201

              - 00H39 -

Départ :  06H16 Dole-V.                      | TER

Arrivée : 09H05 Saint-Claude            | 895501

              - 00H48 -

Départ :  09H53 Saint-Claude            | TER

Arrivée : 11H57 Andelot                     | 895514

              - 00H05 - 

Départ :  12H02 Andelot                    | TER

Arrivée : 12H19 Mouchard                | 895704

              - 00H07 

Départ :  12H26 Mouchard                 | TER

Arrivée : 12H56 Besançon Viotte      | 895908

              - 01H13 -

Départ :  14H09 Besançon V.             | TER

Arrivée : 15H54 La Chaux-de-Fonds | 18109

              - 00H06 -

Départ :  16H00 La Chaux-de-Fonds | TER

Arrivée : 17H50 Besançon V.              | 18110

              - 00H18 -

Départ :  18H08 Besançon V.               | NAVETTE

Arrivée : 18H23 Besançon TGV           | 894552

              - 00H19 -

Départ :  18H42 Besançon TGV            | NAVETTE

Arrivée : 18H57 Besançon V.                 | 894554

              - 00H19 -

Départ :  19H16 Besançon V.                 | TER

Arrivée : 20H20 Dijon V.                          | 894266

 

Les premiers trains de Dijon à Dole, Andelot et Champagnole se font de nuit. À l'exception de quelques curiosité visibles dans la nuit qui mettent déjà l'eau à la bouche sur la section de Mouchard à Andelot, et de quelques arrêts prolongés qui m'ont permis de faire des photos rapides, il n'y a rien de particulier à observer dans la pénombre. À Champagnole, le soleil c'est déjà bien levé et nous permet d'admirer un croisement. Au départ de cette ville, le sol se dérobe sous nos pieds en quelques centaines de mètres seulement. On se retrouve le long d'une formidable paroi rocheuse bien abrupte qui impose une succession de murs de soutènement et de viaducs, ce n'est qu'un avertissement... La vallée s'élargit, le train descends légèrement et les murs de soutènement deviennent d'imposants remblais offrant toujours de formidables et larges points de vues. Mais ce n'est qu'une acalmie avant le retour dans une vallée étroite. L'ascension reprends de plus belle et nous hisse sur les plateaux en altitude de Saint-Laurent-en-Grandvaux situé à environ 900 M d'altitude. Dans cette commune, les versants s'inversent, la longue descente vers Saint-Claude peut désormais commencer. Après le départ de Morbier, Les hauts plateaux deviennent d'immenses versants, nous voilà en haut d'un imposant relief irrégulier.

- "C'est quand même pas Morez là en contrebas !?

- Si, c'est cela, mais avec le train, les rampes sont limités. À vol d'oiseaux, ces villes sont distantes d'1,5 km et par le train, il faut un peu plus de 4 km.

- Et tous ces viaducs là...

- Dans quelques instants, on passera dessus."

Effectivement, notre train entame la descente d'une longue boucle conçue spécialement pour lui dans cette vallée. Le premier viaduc de la série, celui "des Crottes" offre une vue imprenable sur les alentours.

- "Au bout de cette petite vallée, on va passer dans un tunnel en forme de fer à cheval. Il s'appelle le" tunnel des Frasses". Mais il à aussi un autre surnom, on l'appelle le tunnel du pendu.

- Le tunnel du pendu !?

- La légende veut que l'ingénieur en charge des travaux se serait pendu dans le tunnel.

- Mais pourquoi ?

- A savoir que le tunnel à été percé depuis les deux entrées et les deux avancées devaient se rencontrer dans la courbe de retournement. L'ingénieur pensais qu'il s'était trompé dans ces calculs et que les deux bouts ne se rejoindrais pas. Il ne l'aurait pas supporté et se serait donné la mort par pendaison dans son ouvrage. Finalement, trois jours plus tard, les deux bouts se sont rejoins à seulement 1 mètre de décalage.

- Ce n'est pas grand chose un mètre, surtout avec un tel cahier des charges !?

- Non, d'autant plus que les moyens de l'époque n'étaient pas ceux d'aujourd'hui.

Après ce retournement, on continue à descendre le long du versant opposé de cette petite vallée. La vallée s'élargit pour dévoiler une plaine ou se situe la ville de Morez, en plein milieu de ces montagnes, et le train continue à épouser le relief, la gare se dévoile. Le rebroussement commence.

- "Il n'y avait-il pas un autre tracé moins difficile ?

- Si, la gare de Morbier était assez proche de la Ville de Morez. Autrefois, cette distance était jugée suffisante et la ligne devait contourner cette la vallée ou se situe Morez pour ralier directement Saint-Claude par les plateaux.

- Si ce tracé était plus avantageux, pourquoi ne pas l'avoir fait ?

- Il était certes avantageux, mais il n'était pas adapté.

- Pourquoi pas adapté ? On a pourtant bien vu que la gare de Morbier à été placé en conséquence ?

- Autrefois, Morez avait une forte activité industrielle. Bien plus que dans certaines villes du Royaume-Uni qui est pourtant le berceau de la révolution industrielle. Cette ville devait avoir sa gare tant pour les receptions et expeditions des marchandises que pour les déplacements des ouvriers. La demande était telle qu'il à même existé un train de nuit Paris-Morez dont on y détachait des voitures d'un convoi transfrontalier de nuit à hauteur d'Andelot. Saint-Claude sera donc relier par un autre tracé très appréciable.

Au départ de Morez, on traverse la vallée que l'on vient de dévaler par l'un des derniers viaducs de la série de Morez afin de s'engager dans une autre vallée serré et abrupte qui nous conduira au terminus. Dans cette vallée, les rares maisons sont distantes et perdues au millieu de nulle part ou l'expression seul au monde prends toute sa dimension. Après plusieurs dizaines de minutes à descendre cette vallée, une puis deux, plusieurs maisons et même des immeubles se dévoilent. Cette sensation d'arriver au bout du monde est assez particulière...

Nous ne reviendrons pas en détail sur le retour à Besançon et nous passons directement au départ sur la ligne des Horlogers. Néanmoins, voici une mention spéciale pour la section d'Andelot à Mouchard qui dispose d'un tracé sinueux épousant le relief local. Les nombreux points de vues se succèdent et sont au rendez-vous !

Le départ de Besançon Viotte jusqu'à la gare de Besançon Mouillère se fait dans un enchevêtrement de voies placées au milieu d'une urbanisation assez conséquente. Au delà de cette gare située à fond de vallée, on passe sur un ouvrage d'art métallique qui surplombe la rivière et dévoile cette vallée. Elle est large mais les parois sont hautes et verticales. Après l'ouvrage, une courbe serrée dévoilant une rampe de plus en plus importante nous rapproche sérieusement de la paroi. Non, quand même pas ? Vous l'avez deviné, notre convoi vas désormais se hisser en haut de cette paroi en ne la lâchant pas d'une semelle, et ceux malgré une imposante succession d'ouvrages d'arts créer pour lui et ses semblables. Nous allons atteindre la gare de Morre situé en haut de la vallée.

...

https://www.youtube.com/watch?v=mdYYEKR_MFw

[Prochainement, la suite dans ce post...]