Citation de Bruno Gollion le 23 août 2022, 10 h 59 min

C'était à la fin des années 70. A l'époque, j'allais à l'école dans une rame réversible. Celle-ci était « haut sur pattes », un marche-pied raide au point qu'on le gravis plus qu'on y grimpe.(le piolet n'est pas fournit) Dans la voiture pilote, la cabine n'occupe pas toute la façade. Au milieu, se trouve une porte au cas ou la voiture soit attelé à une autre. La cabine de conduite occupe un tiers de la façade. Elle est dans un compartiment de service. Donc ben moi, je me mettait derrière la porte en façade avec, à ma gauche, la cabine de conduite. Dans le sens Versailles -> Paris, la voiture pilote est à l'avant et la machine (qui pousse le train) à l'arrière.

Un hiver, il avait bien neigé. Ni trop, ni trop peux. Dans les endroits ou seuls le vent et le train occupent le terrain, la neige est propre, immaculé, lisse. De la fenêtre, je voyais alors ce que j'ai rarement vus par la suite : la voie est recouverte à 80%, on ne vois plus les traverses. Dans une neige lisse (sans aucune aspérité quelconque), on roule sur 2 trais noirs. De temps en temps, on voyait émerger la boite d'une pédale d'annonce ou un crocodile.

J'ai, à priori, mis la main sur une photo de la rame. C'est des voiture OCEM « Talbot ».