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Pour une bouteille de bière ...
Citation de Patrick Zentz le 5 février 2022, 13 h 18 minBonjour,
Voici une histoire qui intéressera peut-être les passionnés de chemin de fer.
Mars 1968 – Gare de Wingen sur Moder (ligne 9 - Strasbourg – Sarreguemines/Sarrebrück).
8h35 – Le train 90, un autorail X4300, une "Caravelle», démarre dans un nuage de fumée noirâtre. Il est en provenance de Strasbourg et sa destination est Sarrebrück, en Allemagne.
8h36 – Gaston, le chef de service, téléphone à la gare de Puberg, la station suivante et lui annonce le train. A l'autre bout du fil, Eugène répète docilement l'annonce, confirmant ainsi sa réception.
8h38 – Le téléphone sonne. Gaston décroche, c'est maintenant Puberg qui annonce le train 93. Celui-ci est en provenance de Sarrebrück et à destination de Strasbourg.
Les deux trains vont donc se croiser quelque part entre Wingen sur Moder et Puberg.
8h40 – Dans le train 90, Anselmo est un de ces Calabrais qui ont émigré en Sarre pour travailler dans les aciéries allemandes. Ca paye bien, mieux que dans ce sud italien très pauvre où seuls les cailloux poussent de manière parfaite. Et ça lui permet d'envoyer de l'argent à sa famille. Justement, il vient d'y passer trois semaines de congé, dans sa famille. Son père et sa mère se font vieux et ça le tracasse, Anselmo. Comment vont-ils se débrouiller quand ils ne pourront plus se déplacer ? Il a pensé à ça toute la nuit pendant que le train traversait les villes et campagnes de l'Italie du Nord et de la Suisse. A Chiasso, à la frontière italo-suisse, profitant de l'arrêt prolongé suite aux opérations douanières, il s'est acheté quelques bouteilles de bière. D'abord pour étancher sa soif, ensuite pour essayer d'oublier ces images du papa et de la mamma.
La bière il y a pris goût en Allemagne, avant il ne connaissait que le vin. Il a entamé la dernière bouteille à Strasbourg dans cet autorail qui le ramène à son logis de Sarrebrück. Il est pas mal éméché maintenant. Il ouvre la fenêtre et d'un geste rageur jette la bouteille vide en direction de l'ouverture.
Dans la brume qui l'entoure, Anselmo a vaguement conscience d'un mouvement sur la voie d'en face, mais à peine la fenêtre refermée il s'assoit et s'endort aussitôt, vaincu par l'alcool. De l'autre côté de l'allée, des passagers lui jettent un regard horrifié.
8h43 – Sur le quai de la gare de Wingen je suis en compagnie de Gaston et nous attendons l'arrivée du 93 qui tarde. Enfin le voici au loin. C'est drôle, me souffle Gaston, il roule lentement, trop lentement.
8h45 – Toujours à allure réduite le train entre en gare de Wingen S/M. Nous commençons à nous douter qu'il y a quelque chose de bizarre. Et lorsque l'autorail s'approche nous constatons que la vitre frontale de l'automoteur est complètement brisée, à la place un grand trou. Le conducteur est bien à son poste mais son visage est en sang. C'est presque un miracle qu'il puisse encore assurer son travail et conduire l'autorail. Les éclats de verre lui ont profondément tailladé le visage.
C'est évidemment le grand branle bas en gare de Wingen. Médecin, gendarmes, ambulance, enquête. Des débris de bouteille sont retrouvés dans la cabine du conducteur.
Entre-temps, des voyageurs du 90 ont signalé l'attitude d'Anselmo au contrôleur. Anselmo sera arrêté en gare de Sarreguemines et conduit au poste de police. Il fera six mois de prison puis, ayant perdu son travail aux aciéries, il rentrera chez lui, là bas, en Calabre, pour s'occuper de ses parents vieillissants.
Nota Bene : Cette histoire est véridique. Elle remonte au temps où le chemin de fer avait encore la part belle en matière de transport, voyageurs ou marchandises.
Bonjour,
Voici une histoire qui intéressera peut-être les passionnés de chemin de fer.
Mars 1968 – Gare de Wingen sur Moder (ligne 9 - Strasbourg – Sarreguemines/Sarrebrück).
8h35 – Le train 90, un autorail X4300, une "Caravelle», démarre dans un nuage de fumée noirâtre. Il est en provenance de Strasbourg et sa destination est Sarrebrück, en Allemagne.
8h36 – Gaston, le chef de service, téléphone à la gare de Puberg, la station suivante et lui annonce le train. A l'autre bout du fil, Eugène répète docilement l'annonce, confirmant ainsi sa réception.
8h38 – Le téléphone sonne. Gaston décroche, c'est maintenant Puberg qui annonce le train 93. Celui-ci est en provenance de Sarrebrück et à destination de Strasbourg.
Les deux trains vont donc se croiser quelque part entre Wingen sur Moder et Puberg.
8h40 – Dans le train 90, Anselmo est un de ces Calabrais qui ont émigré en Sarre pour travailler dans les aciéries allemandes. Ca paye bien, mieux que dans ce sud italien très pauvre où seuls les cailloux poussent de manière parfaite. Et ça lui permet d'envoyer de l'argent à sa famille. Justement, il vient d'y passer trois semaines de congé, dans sa famille. Son père et sa mère se font vieux et ça le tracasse, Anselmo. Comment vont-ils se débrouiller quand ils ne pourront plus se déplacer ? Il a pensé à ça toute la nuit pendant que le train traversait les villes et campagnes de l'Italie du Nord et de la Suisse. A Chiasso, à la frontière italo-suisse, profitant de l'arrêt prolongé suite aux opérations douanières, il s'est acheté quelques bouteilles de bière. D'abord pour étancher sa soif, ensuite pour essayer d'oublier ces images du papa et de la mamma.
La bière il y a pris goût en Allemagne, avant il ne connaissait que le vin. Il a entamé la dernière bouteille à Strasbourg dans cet autorail qui le ramène à son logis de Sarrebrück. Il est pas mal éméché maintenant. Il ouvre la fenêtre et d'un geste rageur jette la bouteille vide en direction de l'ouverture.
Dans la brume qui l'entoure, Anselmo a vaguement conscience d'un mouvement sur la voie d'en face, mais à peine la fenêtre refermée il s'assoit et s'endort aussitôt, vaincu par l'alcool. De l'autre côté de l'allée, des passagers lui jettent un regard horrifié.
8h43 – Sur le quai de la gare de Wingen je suis en compagnie de Gaston et nous attendons l'arrivée du 93 qui tarde. Enfin le voici au loin. C'est drôle, me souffle Gaston, il roule lentement, trop lentement.
8h45 – Toujours à allure réduite le train entre en gare de Wingen S/M. Nous commençons à nous douter qu'il y a quelque chose de bizarre. Et lorsque l'autorail s'approche nous constatons que la vitre frontale de l'automoteur est complètement brisée, à la place un grand trou. Le conducteur est bien à son poste mais son visage est en sang. C'est presque un miracle qu'il puisse encore assurer son travail et conduire l'autorail. Les éclats de verre lui ont profondément tailladé le visage.
C'est évidemment le grand branle bas en gare de Wingen. Médecin, gendarmes, ambulance, enquête. Des débris de bouteille sont retrouvés dans la cabine du conducteur.
Entre-temps, des voyageurs du 90 ont signalé l'attitude d'Anselmo au contrôleur. Anselmo sera arrêté en gare de Sarreguemines et conduit au poste de police. Il fera six mois de prison puis, ayant perdu son travail aux aciéries, il rentrera chez lui, là bas, en Calabre, pour s'occuper de ses parents vieillissants.
Nota Bene : Cette histoire est véridique. Elle remonte au temps où le chemin de fer avait encore la part belle en matière de transport, voyageurs ou marchandises.

Citation de Franck le 5 février 2022, 17 h 52 minCe n’est pas banal comme histoire.
Dans les années 80, mon oncle me rapportait d’une série de cas ou des gars s’amusaient à suspendre des pavés avec une corde sous des ponts.
À cette époque mon oncle était CTRA à Bordeaux. Aujourd’hui on dit DPX et avant ça c’était CTRL. On a aussi appelé ça les « blouses noires » du temps de la vapeur et « chef mec » au milieu de tout ça. Chef conducteur quoi.
Apparemment plusieurs conducteurs ont été touché par ça. Les vitres n’explosaient pas systématiquement. En effet, sur les trains les pares-brise sont éprouvé pour ce genre de cas.
Sur les autorails avec les vitres verticales l’impact devait être plus violant, surtout avec un train croiseur, les vitesses se multiplient.Merci pour cette histoire rare et un cas auquel on ne pense pas toujours.
Ce n’est pas banal comme histoire.
Dans les années 80, mon oncle me rapportait d’une série de cas ou des gars s’amusaient à suspendre des pavés avec une corde sous des ponts.
À cette époque mon oncle était CTRA à Bordeaux. Aujourd’hui on dit DPX et avant ça c’était CTRL. On a aussi appelé ça les « blouses noires » du temps de la vapeur et « chef mec » au milieu de tout ça. Chef conducteur quoi.
Apparemment plusieurs conducteurs ont été touché par ça. Les vitres n’explosaient pas systématiquement. En effet, sur les trains les pares-brise sont éprouvé pour ce genre de cas.
Sur les autorails avec les vitres verticales l’impact devait être plus violant, surtout avec un train croiseur, les vitesses se multiplient.
Merci pour cette histoire rare et un cas auquel on ne pense pas toujours.
Citation de Utilisateur supprimé le 5 février 2022, 19 h 22 minJe me souviens d'une vidéo qui portait sur un accident avec une RIB et on voyait la vitre frontale en miette, je crois que c'était un élément de support caténaire qui s'était décroché. Quelqu'un se souvient ?
Je me souviens d'une vidéo qui portait sur un accident avec une RIB et on voyait la vitre frontale en miette, je crois que c'était un élément de support caténaire qui s'était décroché. Quelqu'un se souvient ?

Citation de Yves Dessaux le 5 février 2022, 19 h 30 minProblème fréquent sur certains réseaux...
Solution en Inde ci-dessous.
Problème fréquent sur certains réseaux...
Solution en Inde ci-dessous.
Fichiers téléversés :
Citation de Franck le 5 février 2022, 19 h 35 minVoilà des images d'un choc avec un tracteur. Le collègue a tapé à 120 la fourche qui dépassait au PN.
Voilà des images d'un choc avec un tracteur. Le collègue a tapé à 120 la fourche qui dépassait au PN.
Fichiers téléversés :

Citation de Jean-Philippe le 6 février 2022, 10 h 47 minAh oui, je me souviens,c'était au P.N n° 177 à Polminhac.
Je connais d'ailleurs l'agriculteur en question, un vrai casse-cou ! Quand j'étais gamin, il cassait tout son matériel, et c'était son commis qui devait avoir vingt ans à l'époque, qui l'engueulait pour lui dire de faire attention...
Après ça, le P.N a été supprimé d'ailleurs.
Ah oui, je me souviens,c'était au P.N n° 177 à Polminhac.
Je connais d'ailleurs l'agriculteur en question, un vrai casse-cou ! Quand j'étais gamin, il cassait tout son matériel, et c'était son commis qui devait avoir vingt ans à l'époque, qui l'engueulait pour lui dire de faire attention...
Après ça, le P.N a été supprimé d'ailleurs.

Citation de Franck le 6 février 2022, 15 h 10 minOui, j'ai remis les photos que j'avais déjà diffusé sur l'ancien forum. C'était Fabrice le mécano, le 11 avril 2007.
Oui, j'ai remis les photos que j'avais déjà diffusé sur l'ancien forum. C'était Fabrice le mécano, le 11 avril 2007.
Fichiers téléversés :Citation de Patrick Zentz le 6 février 2022, 16 h 01 minPuisque nous en sommes aux accidents d’autorails, voici deux photos qui ont été prises dans les années 30, probablement 1936. L’autorail De Dietrich a «rattrapé» le train de marchandises qui le précédait. Il semble que l’aiguilleur se soit endormi en laissant un signal de sortie en position d’ouverture ! Bilan: deux morts (dont le conducteur) et sept blessés.
Puisque nous en sommes aux accidents d’autorails, voici deux photos qui ont été prises dans les années 30, probablement 1936. L’autorail De Dietrich a «rattrapé» le train de marchandises qui le précédait. Il semble que l’aiguilleur se soit endormi en laissant un signal de sortie en position d’ouverture ! Bilan: deux morts (dont le conducteur) et sept blessés.
Fichiers téléversés :

Citation de Franck le 6 février 2022, 16 h 28 minBonjour les zones d’absorptions de chocs !
Bonjour les zones d’absorptions de chocs !
Citation de Patrick Zentz le 6 février 2022, 16 h 35 minJe suppose que dans les années 30 le crash test lors de la sortie de nouveaux modèles n'existait pas !
Je suppose que dans les années 30 le crash test lors de la sortie de nouveaux modèles n'existait pas !

Citation de Jean-Philippe le 6 février 2022, 16 h 54 minOù avait eu lieu cet accident ?
Où avait eu lieu cet accident ?
Citation de Patrick Zentz le 6 février 2022, 17 h 19 minL'accident a eu lieu vers 21h15 à proximité de la gare d'Ettendorf située sur la ligne Strasbourg - Sarreguemines.
L'accident a eu lieu vers 21h15 à proximité de la gare d'Ettendorf située sur la ligne Strasbourg - Sarreguemines.

Citation de Jean-Philippe le 7 février 2022, 14 h 16 minMerci Patrick.
Merci Patrick.
Citation de Jean-Pierre Vlerick le 7 février 2022, 16 h 36 minCitation de Patrick Zentz le 6 février 2022, 16 h 35 minJe suppose que dans les années 30 le crash test lors de la sortie de nouveaux modèles n'existait pas !
Dans leur état d'origine, beaucoup d'autorails (De Dietrich, Renault ABJ) ne possédaient pas de traverse de tamponnement mais un attelage automatique, généralement Willison. Ce qui les rendait particulièrement vulnérables en cas de choc avec un véhicule à tamponnement ordinaire.
Citation de Patrick Zentz le 6 février 2022, 16 h 35 minJe suppose que dans les années 30 le crash test lors de la sortie de nouveaux modèles n'existait pas !
Dans leur état d'origine, beaucoup d'autorails (De Dietrich, Renault ABJ) ne possédaient pas de traverse de tamponnement mais un attelage automatique, généralement Willison. Ce qui les rendait particulièrement vulnérables en cas de choc avec un véhicule à tamponnement ordinaire.

Citation de Berny le 7 février 2022, 17 h 22 minCitation de François Hourst le 5 février 2022, 19 h 22 minJe me souviens d'une vidéo qui portait sur un accident avec une RIB et on voyait la vitre frontale en miette, je crois que c'était un élément de support caténaire qui s'était décroché. Quelqu'un se souvient ?
Peut être fais tu allusion à l'accident survenu vers Sevran Livry .
Le train étais un Crepy-en-Valois Paris-Nord constitué d'une triplette d'EAB Z 6100.
C’était en février 2012 vers 6h15 du matin, donc il faisait nuit.
A Mitry-Mory étais monté en cabine un ADC de Paris-Nord allant prendre son service sur les Eurostar et avait décidé, comme souvent, de monter en cabine avec le conducteur, un ADC de Dijon, mais détaché à Paris-Nord sur la banlieue, Serge.
Donc ils papotent, le train roule vers 115 km/h, à un moment le collègue assis donc à coté regarde dans son sac et au même moment un fracas épouvantable se produit, une pluie de verre envahie la cabine, dans l'instant il se demande ce qu'il se passe, il voit l'ADC avachi, la vitre frontale conducteur explosée et là tout s’enchaîne, il tire le robinet d'urgence, même si la VA retentit et ouvre le disjoncteur et provoque la fuite de la CG.
Par miracle, si l'on peut dire, le train s’arrête pile sur le quai de la gare de Sevran-Livry voie 2.
Ce conducteur monté à Mitry, par chance, est pompier volontaire et ses premiers gestes ont permis de gagner un temps précieux : appel des secours en précisant bien le lieu, les circonstances, prise en charge comme il l'a pu de l'adc blessé et c'est ce qui lui a sauvé la vie, cette rapidité.
Donc les secours sont arrivées très vite et ont pris en charge l'adc, en vous imaginant, dans un état très grave.
Sur les circonstances, en fait un train étais passé avant, une rame RIB poussée par une 17000 et on ne sait comment, avait arrachée la caténaire, sans pour autant crée une disjonction du 25000 volts, autre que sur sa machine.
Dans cet arrachement, un isolateur étais resté suspendu dans le vide, et vu que c’était la nuit, l'adc du Crepy Paris ne l'a pas vu et cet isolateur a traversé en partie la vitre frontale pour venir en plusieurs morceaux, frappés sur le coté l'adc, le blessant gravement.
Il est resté très longtemps à l’hôpital, mais a pu repartir vers chez lui, par contre en centre de rééducation, alternant quelque peu avec des séjours en famille chez lui.
Malheureusement, malgré les soins, la rééducation et le courage, une crise d’épilepsie en août 2014 l'a emporté.
Ce grave accident, a affecté les conducteurs pendant longtemps, surtout qu'il y a maintenant un certain temps, au temps où les Paris Roissy se faisait en Z6400 et il est arrivé une autre histoire.
Comme le précisait Franck, de rares fois quand même, certains « s'amusaient » à attacher des pierres ou autres au-dessus des ponts, pour voir quoi, je vous laisse imaginer.
Là, c’était un parpaing qui avait été accroché au bout d'une corde, bizarrement à la bonne hauteur, sur un pont entre Drancy et Aulnay. Malheureusement, ce parpaing à traversé le pare-brise de la Z 6400 et a tué net le conducteur. D'où l'idée des grilles qui ont un temps été misent en place sur ces trains.
L'ironie de l'histoire, si l'on peut dire bien sur, après enquête de la police, en fait, il s'agissait d'un meurtre, ou tentative, commandité, sans entrer dans les détails, mais que malheureusement ce n’étais pas le conducteur visé qui a été touché, vu qu'ils avaient échangé leurs services.
Citation de François Hourst le 5 février 2022, 19 h 22 minJe me souviens d'une vidéo qui portait sur un accident avec une RIB et on voyait la vitre frontale en miette, je crois que c'était un élément de support caténaire qui s'était décroché. Quelqu'un se souvient ?
Peut être fais tu allusion à l'accident survenu vers Sevran Livry .
Le train étais un Crepy-en-Valois Paris-Nord constitué d'une triplette d'EAB Z 6100.
C’était en février 2012 vers 6h15 du matin, donc il faisait nuit.
A Mitry-Mory étais monté en cabine un ADC de Paris-Nord allant prendre son service sur les Eurostar et avait décidé, comme souvent, de monter en cabine avec le conducteur, un ADC de Dijon, mais détaché à Paris-Nord sur la banlieue, Serge.
Donc ils papotent, le train roule vers 115 km/h, à un moment le collègue assis donc à coté regarde dans son sac et au même moment un fracas épouvantable se produit, une pluie de verre envahie la cabine, dans l'instant il se demande ce qu'il se passe, il voit l'ADC avachi, la vitre frontale conducteur explosée et là tout s’enchaîne, il tire le robinet d'urgence, même si la VA retentit et ouvre le disjoncteur et provoque la fuite de la CG.
Par miracle, si l'on peut dire, le train s’arrête pile sur le quai de la gare de Sevran-Livry voie 2.
Ce conducteur monté à Mitry, par chance, est pompier volontaire et ses premiers gestes ont permis de gagner un temps précieux : appel des secours en précisant bien le lieu, les circonstances, prise en charge comme il l'a pu de l'adc blessé et c'est ce qui lui a sauvé la vie, cette rapidité.
Donc les secours sont arrivées très vite et ont pris en charge l'adc, en vous imaginant, dans un état très grave.
Sur les circonstances, en fait un train étais passé avant, une rame RIB poussée par une 17000 et on ne sait comment, avait arrachée la caténaire, sans pour autant crée une disjonction du 25000 volts, autre que sur sa machine.
Dans cet arrachement, un isolateur étais resté suspendu dans le vide, et vu que c’était la nuit, l'adc du Crepy Paris ne l'a pas vu et cet isolateur a traversé en partie la vitre frontale pour venir en plusieurs morceaux, frappés sur le coté l'adc, le blessant gravement.
Il est resté très longtemps à l’hôpital, mais a pu repartir vers chez lui, par contre en centre de rééducation, alternant quelque peu avec des séjours en famille chez lui.
Malheureusement, malgré les soins, la rééducation et le courage, une crise d’épilepsie en août 2014 l'a emporté.
Ce grave accident, a affecté les conducteurs pendant longtemps, surtout qu'il y a maintenant un certain temps, au temps où les Paris Roissy se faisait en Z6400 et il est arrivé une autre histoire.
Comme le précisait Franck, de rares fois quand même, certains « s'amusaient » à attacher des pierres ou autres au-dessus des ponts, pour voir quoi, je vous laisse imaginer.
Là, c’était un parpaing qui avait été accroché au bout d'une corde, bizarrement à la bonne hauteur, sur un pont entre Drancy et Aulnay. Malheureusement, ce parpaing à traversé le pare-brise de la Z 6400 et a tué net le conducteur. D'où l'idée des grilles qui ont un temps été misent en place sur ces trains.
L'ironie de l'histoire, si l'on peut dire bien sur, après enquête de la police, en fait, il s'agissait d'un meurtre, ou tentative, commandité, sans entrer dans les détails, mais que malheureusement ce n’étais pas le conducteur visé qui a été touché, vu qu'ils avaient échangé leurs services.

Citation de Franck le 7 février 2022, 18 h 16 minAbsolument terribles ces histoire là.
C'est bizarre parce que je n'en garde aucun souvenir. Visiblement ce n'est arrivé jusqu'à nous. En tout cas je pense que ça correspond à une époque où il y a eu un gros truc concernant les vitres avec le CHST.
Apparemment, il y a du avoir des versifications sur tous les engins et il se sont rendu compte que certaines séries de 73500 n'étaient pas aux normes.
Nous avons eu des séries de vitres cassées à cause des arbres. C'est d'ailleurs une de mes crainte.
La dernière fois j'ai fini à l’hôpital, en voulant me jeter par terre, je me suis tapé la tête dans la porte de la cabine. Cervicales douloureuses. C'est la photo de la page ail ! ( erreur ) Les tronc se sont rabattus et ont cassés les vitres latérales.
Absolument terribles ces histoire là.
C'est bizarre parce que je n'en garde aucun souvenir. Visiblement ce n'est arrivé jusqu'à nous. En tout cas je pense que ça correspond à une époque où il y a eu un gros truc concernant les vitres avec le CHST.
Apparemment, il y a du avoir des versifications sur tous les engins et il se sont rendu compte que certaines séries de 73500 n'étaient pas aux normes.
Nous avons eu des séries de vitres cassées à cause des arbres. C'est d'ailleurs une de mes crainte.
La dernière fois j'ai fini à l’hôpital, en voulant me jeter par terre, je me suis tapé la tête dans la porte de la cabine. Cervicales douloureuses. C'est la photo de la page ail ! ( erreur ) Les tronc se sont rabattus et ont cassés les vitres latérales.
Fichiers téléversés :

Citation de Berny le 7 février 2022, 18 h 45 minCitation de Franck le 7 février 2022, 18 h 16 minEn tout cas je pense que ça correspond à une époque où il y a eu un gros truc concernant les vitres avec le CHST.
Les CHSCT de PNO avait exigés et obtenus après moultes essais, qu'une feuille de plastique transparente ( bien sur ) soit collée à l’intérieur des vitres frontales, réduisant drastiquement la projection d'éclats de verre dans la cabine.
Citation de Franck le 7 février 2022, 18 h 16 minEn tout cas je pense que ça correspond à une époque où il y a eu un gros truc concernant les vitres avec le CHST.
Les CHSCT de PNO avait exigés et obtenus après moultes essais, qu'une feuille de plastique transparente ( bien sur ) soit collée à l’intérieur des vitres frontales, réduisant drastiquement la projection d'éclats de verre dans la cabine.

Citation de Jean-Michel Garcia le 7 février 2022, 19 h 43 minça veut dire quoi CHST et PNO ?? en tous cas le métier de conducteur de train peut
être dangereux dans certaine situation..
j'ai une autre question: en cas d'accident de train par exemple un regiolis "tape" un camion à un passage à niveaux, donc sa fait un bruit énorme les vitres exploses ect... le CRL par miracle à quelque égratignure et valide c'est quoi les premiers gestes métiers dans cette situation??
ça veut dire quoi CHST et PNO ?? en tous cas le métier de conducteur de train peut
être dangereux dans certaine situation..
j'ai une autre question: en cas d'accident de train par exemple un regiolis "tape" un camion à un passage à niveaux, donc sa fait un bruit énorme les vitres exploses ect... le CRL par miracle à quelque égratignure et valide c'est quoi les premiers gestes métiers dans cette situation??