LES INSTALLATIONS FERROVIAIRES DE POITIERS

A/ Informations sur la ville de Poitiers

Poitiers tire son nom de Pictavis qui veut dire « chez les Pictons ». Aux temps des Gallo-Romains, la ville (oppidum) s’appelait « Lemonum » qui veut dire « l’ Ormeraie ». Poitiers fait partie de la région Nouvelle-Aquitaine (anciennement Poitou-Charentes). Poitiers est la préfecture de la Vienne (86). Cette ville compte actuellement environ 90 280 habitants (132 875 pour l’Agglo). Elle est traversée par le Clain et son affluent la Boivre. Son altitude est comprise entre 71 et 144 m.

B/ Histoire de la ligne de Paris à Bordeaux

Poitiers est une étape importante de la ligne de Paris à Bordeaux (588 km). Cette ligne a été construite en 4 étapes. D’abord la section de Paris à Orléans qui, inaugurée le 2 mai 1843, a donné le nom de « PO »(1). La gare d’Orléans était en cul-de-sac et elle l’est restée depuis car, à l’époque, les promoteurs pensaient qu’elle serait le terminus de la ligne. Ensuite vient la section d’Orléans à Tours, inaugurée le 26 mars 1846. Elle appartenait à la compagnie d’Orléans à Bordeaux, « OB », et partageait la gare d’Orléans (centre) avec le PO. La gare de Tours était aussi en cul-de-sac. Puis c’est au tour de la section de Tours à Poitiers, appartenant aussi à la compagnie de l’ OB (2), d’être inaugurée le 1^er juillet 1851, Poitiers étant la gare qui nous concerne dans cet article. Entre temps, le directeur du PO, appuyé par le Duc de Morny, poussa plusieurs compagnies à fusionner avec le PO (Paris-Orléans) en 1852. Ces compagnies sont : l’ Orléans-Bordeaux, le Tours-Nantes et le Centre. La nouvelle compagnie créée prit le nom de la première : Le PO. Enfin, la dernière section de Poitiers à Bordeaux, propriété de la compagnie du PO, fut inaugurée le 18 juillet 1852.

(1) Paris-Orléans
(2) Orléans-Bordeaux

Les travaux de construction de la gare de Poitiers furent terminés peu après la mise en exploitation de la ligne de Paris à Poitiers le 5 juillet 1851.

La ligne de Poitiers à La Rochelle a été ouverte par le PO en 1857, celle de Poitiers à Limoges le sera en 1867. L’électrification en 1 500 V continu, touchera Poitiers le 17 juin 1938. En revanche, l’électrification de la ligne Poitiers à La Rochelle ne sera effective qu’en 1993 soit 57 ans après !

C / La gare de Poitiers et la Guerre 39-45

La gare a été rasée par un bombardement anglais dans la nuit du 12 au 13 juin 1944, puis ils ont remis ça en août 44 pour empêcher la division blindée « Das Reich » d’aller renforcer le front allemand de Normandie !

D/ Situation géographique de la gare

La gare de Poitiers est située au fond de la vallée de la Boivre. Celle-ci longe les installations de la gare côté ouest, jusqu’après le dépôt embranché au sud, côté Bordeaux, ce qui créera des problèmes d’inondation en cas de crue ! Voir à ce sujet le paragraphe inondations de la gare.

Les coordonnés GPS de cette gare sont :  latitude : 45.6256429 et longitude : -1.017747. L’altitude est de 77 m au niveau des quais. Le point kilométrique (PK) est 336,560 Km depuis Paris-Austerlitz.

E/ Les inondations au niveau de la gare de Poitiers

Contrairement à ce que beaucoup de gens pensent, ce n’est pas le Clain qui a noyé la gare, en 1982, mais c’est son affluent, la Boivre. Celle-ci est à une altitude de 75 m, les voies se trouvant à 77 m, soit seulement 2 mètres au dessus du niveau de la rivière. Cela dit, quand la Vienne et le Clain sont en crue, ils gênent l’écoulement de la Boivre. Lors de l’inondation de décembre 1982, les voies par endroits se trouvaient 10 à 20 cm sous l’eau !

F/ Présentation du nœud ferroviaire

C’est un nœud ferroviaire important qui forme une étoile à 8 branches, en comptant les 2 raccordements à la LGV Sud-Europe-Atlantique (LGV SEA), commercialement dénommée LGV l’Océane. Au nord, nous avons, en 1, le raccordement de la LGV SEA (en direction et en provenance de Paris), en 2, la ligne de Parthenay, utilisée exclusivement en trafic marchandise jusqu’à Chalandray via Neuville du Poitou, puis en 3, la ligne classique vers Tours et Paris. Au sud, au niveau de la gare de Saint-Benoît, faubourg de Poitiers, nous avons en 4, le raccordement sud de la LGV SEA, en direction et en provenance de Bordeaux, jumelé avec, en 5, la ligne de La Rochelle sur 8 km. Enfin, en 6, se trouve la ligne classique vers Angoulême et Bordeaux, en 7, la ligne de Limoges via Bellac jumelée jusqu’à Mignaloux avec, en 8, la ligne de Chauvigny utilisée exclusivement en trafic marchandises jusqu’à Jardres !

Les installations du nœud de Poitiers sont gérées par 2 postes & 2 PCD :

Au nord comprenant le Poste 3 , de type EMU, de 105 leviers, qui commande la partie nord de la Gare avec le PCD nord qui comprend la commande déportée des PRCI de Grand Pont ‘triage) et du Futuroscope (Gare) avec le rajout depuis 2016 du PAI du raccordement LGV de Migné-Auxance , tous ça dans le bâtiment du Poste 3 suite à des travaux d’agrandissement.

Et au sud comprenant le poste 4 , de type EMU, de 105 leviers aussi, qui commande la partie sud de la gare avec le PCD sud comprenant aussi la commande déportée du PRCI de Saint Benoit (Bifurcation des lignes de La Rochelle , de Bordeaux & de Limoges) avec le rajout depuis 2016 du PAI du raccordement LGV de Fontaine le comte, tous ça dans le bâtiment du Poste 4 suite à des travaux d’agrandissement .

G/ Description des installations ferroviaires

 Maintenant, voyons la description depuis la gare de Chasseneuil (PK 328,200) au nord, jusqu’à la gare de Ligugé (PK 344,000) au sud de la gare de Saint-Benoît. Nous trouvons ainsi la sortie de la gare de Chasseneuil au PK 328,310 [1] et plus loin, un pont rail de 23m sur l’ Auxances, suivi de la halte de Grand Pont, actuellement fermée aux voyageurs (PK 330,320)  [2].

[1] les PK ont une valeur approximative, donnée à 5 à 10 mètres près

[2] On ne voit plus la halte sur les cartes de l’atlas ferroviaire 2018/2019 de la revue « Train »

À la sortie de cette gare, débute le tiroir (350m) du petit triage de Grand Pont. Deux cent cinquante mètres plus loin, nous longeons une sous-station (PK 330,570 ), puis franchissons l’aiguille de jonction de la ligne de Chalandray (PK 330,740), suivie de la bretelle v2/v1, puis de l’aiguille d’accès et de sortie nord du triage de Grand Pont (PK 330,870). Le triage a une longueur utile de 600 m environ, et comporte 4 voies (réception/départ) + 13 voies (débranchement, dont 3 voies HS) ; il comporte aussi au sud un tiroir de manœuvre d’une longueur utile de 670 m, qui lie les 2 faisceaux.

Sur la voie 2, nous avons l’aiguille d’accès au quai de chargement de la base arrière ferroviaire de l’Infra au PK 331,190. Au niveau du PK 331,740, à gauche de la V1, se trouve un poste d’aiguillage pour le triage.

Viennent ensuite, sur voie 1, l’aiguille d’accès et de sortie du triage, juste sous le pont de la rocade nord-est de Poitiers (N°147) au PK 332,030 et la bretelle v1/v2.  Puis nous passons sous le viaduc (Estacade) au PK 332,180 , de la voie R1MA du raccordement LGV SEA.

La voie (LGV SEA) R2MA se raccorde à la voie 2 de la ligne classique au PK 333,315 . En revanche, la voie (LGV SEA) R1MA se raccorde à la voie 1 sur cette ligne au PK 333,325. A partir du PK 334,910, la vitesse des trains est limitée à 100 km/h [3] (V1 et V2) en direction de Poitiers. Au PK 333,380, la ligne traverse une première fois le Clain, sur le pont rail de Bochereuil, long de 35m. Ensuite au PK 334,940, le long de la voie 1, commence le tiroir 1 du faisceau relais. Puis on franchit une nouvelle fois le Clain sur un pont rail de 65 m (PK 335,380). À la suite, nous trouvons un autre pont rail de 30 m, sur l’ancienne RN 10. À signaler pour les touristes : la Tour du Cordier, à 70 m à l’est de ce pont. À partir de cet endroit, les trains vers Paris peuvent commencer à rouler à 130 km/h dès que la queue du train a dépassé la pancarte Z.

Toujours dans le sens nord/sud, au PK 335,620, nous avons une bretelle V2/V1 et, 70 m plus loin sur la V1, l’aiguille d’accès au faisceau relais, voies 3 à 15. Ces voies longent la V1 à quai jusqu’à la sortie nord du faisceau relais. Au PK 335,720 commence le long de la V2 le tiroir n°2 des voies de remisage des trains voyageurs. Ensuite, nous avons une bretelle V1/V2 et dans la foulée, l’aiguille (PK 335,960) d’accès au remisage V12 à V24 + V10 de circulation qui longe la V8. Cinquante mètres plus loin, on trouve un pont-rail de 15m sur la Boivre, traversée par 14 voies à cet endroit !   Au PK 336,100, nous trouvons le long et à droite de la V2, un tiroir de manœuvre pour les locomotives uniquement, de 30 m utiles. Ce tiroir en impasse servait pour l’échange machine (diesel<>électrique) pour les trains voyageurs venant de La Rochelle (avant électrification) et continuant en direction de Tours.

En ce qui concerne les voies de remisage de trains voyageurs, on trouve les voies 24 et 22 pour les trains en escale, puis les voies de remisage proprement dit, de V20 à V12 (la V12 est en impasse).

Ensuite, jusqu’au PK 336,230, nous observons une succession d’appareils de voie permettant la desserte des 6 voies à quai : V1, VZ, V2, V4, V6 et V8. Tous les signaux de sortie de gare côté nord (vers Paris) se trouvent à proximité du grand pont (réservé aux piétons et aux transports en commun). Ils sont situés entre le PK 336,235 (C132 et C60 ; tous les deux ont une cible en H) et le PK 336,265 (les C62, C64, C66 et C68). Toutes les voies à quai sont limitées à 30 km/h sauf la voie 2 qui est limitée à 100 Km/h [3] dans les 2 sens .

[3] la vitesse de passage des trains directs était de 130 Km/h avant 2010 , mais des défauts de nivellement dans la traversée de la gare ont conduit à une LPV (Limite permanente de vitesse) ramené à 100 Km/h.

Les voies à quais sont reliées au BV par une passerelle avec ascenseurs car la traversée des voies est interdite au public. Les deux quais qui longent les voies 1, Z, 2 ,4 mesurent environ 450 m. Il n’y a donc pas de problème pour recevoir une UM de TGV. Le quai desservant les voie 6 et 8 a, lui, une longueur de 390 m environ.

Le faisceau relais se termine au droit du BV (PK 336,560). Il se raccorde sur la V3 qui, à partir d’ici, longe un quai non desservi qui rejoint celui intercalé entre les voies 41 et 43. Ces voies débutent au sud du BV et elles sont en impasse. Au PK 336,650, toujours en direction de Bordeaux, au sud du bâtiment voyageurs, nous trouvons les deux carrés de sortie de gare pour les voies 6 et 8 (C51 & 53), et 10 m plus loin, le carré pour la voie 4 (C49). Sous ces trois carrés, sont placés des TIV30+Z. Plus loin, au PK 336,720, se trouve le carré de sortie de gare C1 (cible en H) de la voie V1, cette voie sera autorisée à 100 km/h à partir de ce point (Z). Ensuite, au PK 336,735, se trouve le carré C47 (cible en H) pour la voie V2, cette voie sera aussi autorisée à 100 km/h à partir de ce point (Z), puis au PK 336,755, le carré C45 pour la voie Z avec un TIV30+Z. Ensuite, entre les PK 336,760 et 336,830, on trouve 3 carrés (C61,63 et 65) avec 3 TIV30+Z attenant à ces carrés pour les voies (V3, V41 et V43). Puis entre les PK 336,675 et 336,895, nous trouvons tous les appareils de voie de sortie de gare. Au PK 336,865, sur la voie V2, se raccorde la voie desservant les voies de remisage des trains ou des rames V14 à V24.

Enfin, au PK 336,895 sur V1, on retrouve une bretelle V1/V2 et 60 m plus loin, sur V2 l’accès à l’ex-dépôt, suivi du branchement de la bretelle V2/V1.  

J’ouvre une parenthèse concernant les voies de l’ex-dépôt devenu l’Infra-pôle Poitou- Charentes. Juste avant le raccordement des voies de remisage à la voie 2, une voie se détache à droite pour rejoindre le dépôt. Cette voie se dédouble en 2 voies. Elles sont rejointes par la voie venant des V1 et V2 avec une traversée jonction simple et un aiguillage. Ces 2 voies d’accès à l’ex-dépôt, après le pont route dit « pont Achard », se détachent ensuite de la ligne se dirigeant vers Bordeaux. Cent dix mètres plus loin commence le faisceau de l’Infra-pôle qui dispose d’une station-service pour son matériel. La rotonde, qui a perdu ses 12 voies et son pont tournant, sert maintenant à l’Infra comme magasin. Le faisceau de l’Infra-pôle se termine par un tiroir de manœuvre.

Revenons à nos voies principales V1 et V2 qui sont autorisées à 150 km/h pour les rames automotrices et 130 km/h pour les autres trains à partir du PK 337,045 pour la V1 et 337,110 pour la V2 (TIV+Z). Sous le pont route (le pont Achard), nous sommes au PK 337,050.

Ensuite nous laissons sur la droite les voies d’accès à l’ex-dépôt, Infra-pôle maintenant, puis sur la gauche, une large courbe sur 500 m de long des voies qui se dirigent vers Bordeaux.

Nous arrivons ensuite au PK 337,576, au tunnel de Poitiers-Sud. Il est long de 324 m.

Nous débouchons du tunnel puis traversons le Clain sur le pont-rail de Blasac, en maçonnerie à 3 arches, long de 47 m. Nous sommes là au PK 337,915. La ligne repasse

une 2^ème fois sur le Clain sur le viaduc de l’ Hermitage, en maçonnerie à 3 arches et long de 47m au PK 338,960. Puis au PK 339,820, nous passons sous un pont-route qui supporte la rocade est-ouest de l’agglomération (RD 162). Ensuite, 235 m plus loin, nous arrivons à un 3^ème pont-rail de 47 m, le viaduc de Saint-Benoit, à 3 arches au PK 340,040 puis aux aiguilles de la bifurcation des lignes de Paris à Bordeaux et de Saint-Benoit à La Rochelle au PK 340,800.

A noter : 20 m un amont, un viaduc nous enjambe. Il permettait le passage d’un tramway départemental qui allait à Saint-Martin l’Ars (une commune de la Vienne) depuis Poitiers. Ce viaduc de 328 m de long et de 20 m de haut présente une forme en « S ». Il est en partie en maçonnerie et possède 2 travées métalliques. Voici sa description, d’ouest en est : 3 arches en courbe sur 48 m, une travée métallique de 40 m sur le Clain, 12 arches sur 160 m, une autre travée de 40 m au-dessus des voies SNCF puis 3 autres arches sur 40m.

Revenons à la bifurcation de Saint-Benoit, séparant les lignes de Bordeaux et de La Rochelle !

A la hauteur du PK 340,900 de la ligne de Bordeaux, qui est en IPCS, se trouve le PK 0,000 de la ligne vers Niort et La Rochelle, également en IPCS . Sur cette dernière, nous observons une liaison au PK 0,030 entre voie 2 et voie 1 en direction de Niort. A noter que cette ligne est autorisée à 140 km/h au dégagement de la pancarte R.

Au PK 0,780, les voies enjambent le Clain sur un pont-rail en maçonnerie de 70 m de long. Plus loin, au PK 1,800, se trouve la section de séparation 1 500 V continu / 25 000 V, 50 Hz, puis le barreau de raccordement vers La LGV vers Bordeaux au PK 8,200 sur voie 2 et au PK 8,300 sur la voie 1. Enfin le barreau de jonction depuis la LGV venant de Tours à 2 voies qui sur 300m environ forme un tronc commun sur 1 voie puis se raccorde sur la ligne de La Rochelle au PK 11,000 ; à noter que le raccordement de la LGV sur la ligne classique de La Rochelle ce fait à niveau [4], vu le faible trafic. Je m’arrête ici pour la description de cette ligne. A noter : cette ligne a été électrifiée en 25 000 V monophasé, 50 Hz, en 1993. En même temps, la signalisation BAPR a été mise en place !

[4] Tous les autres raccordements LGV avec la ligne classique ce font à l’aide de sauts de mouton.

Mais revenons à la ligne classique Paris-Bordeaux. Nous avons donc la gare de Saint-Benoît au PK 340,900 avec ses 2 quais encadrant les voies vers Bordeaux. Elle n’est plus desservie. Nous observons ensuite une liaison entre voie 2 et voie 1 en direction de Bordeaux au PK 341,100 puis, au PK 341,175, l’aiguille de bifurcation de la ligne à voie unique non électrifiée vers Limoges sur voie 1. Cette ligne, en courbe après le tunnel de Saint-Benoît (206 m de long) prend une orientation plein est.

Sur la ligne de Bordeaux, au PK 341,425 pour la voie 1 et 341,390 pour la voie 2, la reprise de la vitesse de ligne s’effectue au dégagement de la pancarte R. Nous traversons le Clain une 4^ème fois par un pont-rail de 48 m de long, en maçonnerie, à 3 arches (viaduc de Givray). Plus de 2 km plus loin, nous arrivons à la gare de Ligugé au PK 344,000.

 H/ La Gare de Poitiers actuellement

La gare de Poitiers est située à l’ouest du centre-ville dans un fond de vallée. Son architecture, toute en « géométrie » et en verre, est résolument moderne. Elle accueille environ 80 trains par jour sur ses 8 voies à quai. Cette station ferroviaire est desservie par des trains à grande vitesse, par des TER, ainsi que par des trains Intercités. Ces derniers permettent d’atteindre Bordeaux et Paris en seulement une heure et demie. Des arrêts pour les bus urbains de Poitiers y ont été aménagés afin de desservir toute l’agglomération, mais également à l’aéroport de Poitiers qui se situe seulement à 10 minutes. Pour ceux qui laissent leurs voitures pour prendre le train, de nombreuses places de stationnement existent, regroupées dans deux parkings à étages, un de chaque côté du BV.

Environ 3 217 500 voyageurs par an fréquentent cette gare, ce qui fait à peu de choses près, une fréquence moyenne de 8 800 voyageurs par jour, sachant qu’il y a beaucoup d’usagers qui effectuent des allers-retours dans la journée.

I/ Divers temps de parcours depuis Poitiers

J’ai relevé quelque temps de parcours au départ de Poitiers :

  . Poitiers > Paris par TGV la durée la plus courte est de 1h26*

  . Poitiers > Tours par TGV la durée la plus courte est de 0h41*

  . Poitiers > Bordeaux par TGV la durée la plus courte est de 0h58*

  . Poitiers > Angoulême la durée la plus courte est de 0h40*

  . Poitiers > La Rochelle la durée la plus courte est de 1h28*

  . Poitiers > Limoges la durée la plus courte est de 1h54*                                                                                        

J/ Conclusion

Les installations de la gare de Poitiers sont conséquentes pour une ville de cette importance. Une gare de passage avec 8 voies à quai n’est pas un petit équipement ! Cette infrastructure se justifie sans doute par la position « centrale » de la ville, avec des lignes desservant Bordeaux et toute la région sud ouest Atlantique, La Rochelle, Limoges, Niort, Paris, auxquelles s’ajoute un trafic fret local toujours actif au niveau du transport des céréales ! C’est ce type de fret qui prédomine en gare de Poitiers ; cela est visible sur mes photos prises en 2022 !

Enfin, pour les touristes, Poitiers est une ville à ne pas manquer avec beaucoup de trésors architecturaux, patrimoniaux, etc. Il y a une très belle préfecture (1865/68) et le très bel Hôtel de ville (1869/75) qui lui fait face à environ 400m via la rue Victor Hugo et ce qui caractérise Poitiers : ses Tours Maubergéon (Palais de Justice) ! En ce qui concerne les édifices religieux remarquables, nous avons une église romane du XIe siècle : Notre Dame la Grande, la cathédrale du XIVe siècle, St Pierre de Poitiers, puis une église romane et gothique à la fois, du XIe siècle également : Sainte Radegonde de Poitiers et ensuite l’église St Jean de Montierneuf et enfin le Baptistère Saint Jean. De vielles maisons à colombage sont à voir à la place du marché ! Vous avez aussi, comme je l’ai indiqué plus haut dans ma description de la ligne de CF, la Tour du Cordier, vestige de la Porte de Paris

Pour plus de choses , vous avez de nombreux livres et de sites du Net pour découvrir cette très belle ville!

Par Yves Cousyn

Références : Plans du site Graou, de Codeli, de Académic.fr et de Google-Map , article de presse sur le Net et aussi un complément d’information de Jean Marc Duboc