Faire un don


Seuls les Compagnons finis, donc membres de l’Association « La Compagnie Internationale du Train », cotisent pour le fonctionnement de cette dernière. Cet argent permet principalement de faire fonctionner notre serveur qui est indépendant. Cela permet de vous offrir un contenu sans publicité et surtout sans traçage.

Avec cet argent, nous pouvons aussi couvrir nos besoins de correspondance, stocker toutes les données et les documents d’archives. Si les finances nous le permettent, nous pourrons aussi envisager d’investir dans un serveur plus performant pour bénéficier d’une plus grande rapidité, tant dans le fonctionnement du site que dans la lecture des films.
Les Compagnons œuvrent chaque jour dans des recherches poussées pour produire un film ou un article sur un sujet précis.


Si les Compagnons ont fait le choix d’offrir à tous une plateforme de partage gratuite et libre, vous pouvez participer en faisant un don à notre association. Même un tout petit don nous permettrait de développer nos projets ferrovipathes !

Pour cela, deux options s’offrent à vous :

  • Soit par chèque à l’ordre de :
"La Compagnie Internationale du Train "

Adresse : La Compagnie Intl du Train 
          La Maisonnette
          15290      Le Rouget-Pers
  • Soit par virement en vous manifestant à l’aide du formulaire ci-joint pour que nous vous transmettions le R.I.B de l’association.

Nom d'abonné(e)

BORT–NEUSSARGUES : pèlerinage ferroviaire.

Texte de Patrick Garinot

Le vendredi 27 août 2010, je pus enfin réaliser ce rêve un peu fou, vieux d’au moins dix ans, cette entreprise quelque peu dantesque à laquelle récemment j’avais dû déjà par deux fois renoncer suite à des blessures tendineuses alors que je me sentais suffisamment préparé : relier par la vieille ligne de chemin de fer aujourd’hui abandonnée la petite ville de Bort-les Orgues à celle de Neussargues en courant sur les traverses, entre les rails , les deux localités étant distantes d’ un peu plus de 71 km .

Continuer la lecture de « BORT–NEUSSARGUES : pèlerinage ferroviaire. »

Le vendredi 27 août 2010, je pus enfin réaliser ce rêve un peu fou, vieux d’au moins dix ans, cette entreprise quelque peu dantesque à laquelle récemment j’avais dû déjà par deux fois renoncer suite à des blessures tendineuses alors que je me sentais suffisamment préparé : relier par la vieille ligne de chemin de fer aujourd’hui abandonnée la petite ville de Bort-les Orgues à celle de Neussargues en courant sur les traverses, entre les rails , les deux localités étant distantes d’ un peu plus de 71 km .

Continuer la lecture de « BORT–NEUSSARGUES : pèlerinage ferroviaire. »

BORT–NEUSSARGUES : Pèlerinage ferroviaire.

Le vendredi 27 août 2010, je pus enfin réaliser ce rêve un peu fou, vieux d’au moins dix ans, cette entreprise quelque peu dantesque à laquelle récemment j’avais dû déjà par deux fois renoncer suite à des blessures tendineuses alors que je me sentais suffisamment préparé : relier par la vieille ligne de chemin de fer aujourd’hui abandonnée la petite ville de Bort-les Orgues à celle de Neussargues en courant sur les traverses, entre les rails , les deux localités étant distantes d’ un peu plus de 71 km .

Continuer la lecture de « BORT–NEUSSARGUES : pèlerinage ferroviaire. »

CONCOURS PHOTOS « Le ferroviaire libre »

Quand la voie tombe à l’eau

Avatar de Franck

L’indicateur Enregistreur Flaman.

Vous pouvez visionnez l’appareil Flaman —> ici

LE FILM

video
play-sharp-fill


Les Compagnons vous présentent un petit film d’animation en 3D pour expliquer le fonctionnement de l’indicateur enregistreur de vitesse et de position des signaux Flaman.

Le modelage a été réalisé grâce aux plans originaux fournis par le Compagnon Yves D., ainsi que l’aide précieuse de Alain T., pour la compréhension du système et l’analyse des brevets d’inventions et autres documents de l’appareil.


L’appareil Flaman a connu diverses améliorations tout au long de sa longue carrière. Ici nous avons réalisé l’appareil de base, aussi on peut observer des différences mineures par rapports à d’autres mais qui n’altère en rien son principe de fonctionnement.

Les principales modifications portent sur :

  • La crémaillère frontale pour faire tourner les styles et réguler leur usure.
  • Le bouton moleté de débrayage des rouleaux porteurs de bande qui a été remplacé par une manette.
  • La commande de vigilance et d’arrêt du sifflet qui a été équipée d’un système de manipulation à distance.
  • etc.

Il est difficile de répondre à une compréhension globale pour un système. Le mouvement des styles ou d’horlogerie étant très rapide il aura été volontairement ralenti par moment. A l’inverse, le défilement de la bande graphique étant très lent, il a été volontairement accéléré sur certaines séquences, toujours dans le but de compréhension du système.
De même, certaines pièces ont reçu une texture différente suivant les scènes pour les différencier facilement.

Enfin, sans assimiler à 100% le fonctionnement de l’appareil, j’espère que ce film permettra de lever le voile sur certaines particularités du système Flaman et au-delà de ces considérations techniques, il reste toujours l’admiration de la beauté mécanique d’une horlogerie unique.

Franck.


Version allégées pour ceux qui rencontrent des difficultés de visionnage.

video
play-sharp-fill

Le Code du Train – partie 3

Thèmes :

  • Signalisation : 10 questions
  • sécurité : 10 questions
  • Conduite et Circulation : 10 questions

A l’issue du test vous pouvez , si besoins, poser vos question en commentaire.

! Plusieurs bonnes réponses possibles !

video
play-sharp-fill

Le Code du Train – partie 2

Thèmes :

  • Signalisation : 10 questions
  • Conduite et Circulation : 10 questions
  • Technique : 10 questions

A l’issue du test vous pouvez , si besoins, poser vos question en commentaire.

! Plusieurs bonnes réponses possibles !

video
play-sharp-fill

Le code du train – partie 1

Thèmes :

  • Signalisation : 10 questions
  • Conduite et circulation : 10 questions
  • Technique : 10 questions

A l’issue du test vous pouvez, si besoin, poser vos questions en commentaire.

! Plusieurs bonnes réponses possibles !


video
play-sharp-fill

Le Code du Train

Le Code du Train, c’est une nouvelle façon de mesurer vos connaissances ferroviaires dans le style des tests du code de la route en auto-école. Chaque série comporte trois fois dix questions réparties par thème. A l’issue des trente questions, une correction reprend et complète chacune d’entre-elles. N’hésitez pas non plus à laisser des commentaires, des remarques ou des questions. La réglementation ferroviaire SNCF est souvent une contraction de toutes les réglementations des compagnies historiques. Ces règles ayant également évoluées au fil du temps. De ce fait, il y a souvent matière à discuter sur tel ou tel point du règlement.

Pour faire ces tests vous devez vous munir d’un papier et d’un crayon pour noter vos réponses. Attention, les questions sont numérotées de 1 à 10 pour chaque thème. Les réponses sont annotées a, b, c, et/ou d. Il peut y avoir plusieurs bonnes réponses.



Les cours

  1. La circulation des trains partie 1 Les règles principales, les grands principes.
  2. La circulation des trains partie 2 Principes du Cantonnement en Voie Unique.
  3. La circulation des trains partie 3 L’avertissement et le disque.
  4. La circulation des trains partie 4 B.A.L, B.A.P.R, Conteurs d’essieux, Circuits de voie…
  5. La circulation des trains partie 5 Les signaux de limitations de vitesses.
  6. La circulation des trains partie 6 Carrés violets, feux blancs et marches des trains.
  7. La circulation des trains partie 7 Les aiguilles, directions et vitesses.

Les dessous de la CC6500

Bande annonce du film.

video
play-sharp-fill

Le Film
video
play-sharp-fill

Version ALLÉGÉE
video
play-sharp-fill


Visio conférence du Vendredi 24.06.2022
video
play-sharp-fill

La Compagnie du Train

L’apprenti, Le Compagnon, le Compagnon fini et le Maître.

Messages du envoyés lors de la visioconférence sur le thème de la CC6500 qui a eu lieu le 24/06/2022 à 20h00.

Francois HOURST

Francois HOURST dit: bonsoir à tous, merci pour votre présence.

20:11

Valentin

Valentin dit: https://www.youtube.com/watch?v=3dtaKXiYmfU&t=163s go pro sur le bogie de 17000

20:51

Yves

Yves dit: http://transportrail.canalblog.com/pages/paris—le-mans—8-decennies-de-traction-electrique/38777838.html

20:51

Franck

Franck dit: https://youtu.be/Un1CN4of4Yc

20:52

Yves

Yves dit: Pour les systemes JH :https://www.karodaxo.fr/materiel-mf67/systeme-j-h/

21:01

Valentin

Valentin dit: https://lesiteferroviaire.pagesperso-orange.fr/Elements%20situes%20sur%20la%20toiture.htm

Valentin dit: https://lesiteferroviaire.pagesperso-orange.fr/Le%20H0M.htm

Valentin dit: https://www.dailymotion.com/video/xc5srw

Valentin dit: bb alsthom transport fever 2

Valentin dit: https://www.youtube.com/watch?v=Rk2uqK87RPo&t=560s


« Je ne reconnais aucune différence entre les machines que font les artisans et les divers corps que la nature seule compose, sinon que les effets des machines ne dépendent que de l’agencement de certains tuyaux, ou ressorts, ou autres instruments, qui, devant avoir quelque proportion avec les mains de ceux qui les font, sont toujours si grands que leurs figures et mouvements se peuvent voir, au lieu que les tuyaux ou ressorts qui causent les effets des corps naturels sont ordinairement trop petits pour être aperçus de nos sens. Et il est certain que toutes les règles des mécaniques appartiennent à la physique, en sorte que toutes les choses qui sont artificielles, sont avec cela naturelles. Car, par exemple, lorsqu’une montre marque les heures par le moyen de roues dont elle est faite, cela ne lui est pas moins naturel qu’il est à un arbre de produire des fruits. »

Descartes, Traité de l’Homme.

[…] considérons que la mort n’arrive jamais par la faute de l’âme, mais seulement parce que quelqu’une des principales parties du corps se corrompt ; et jugeons que le corps d’un homme vivant diffère autant de celui d’un homme mort que fait une montre, ou autre automate (c’est-à-dire autre machine qui se meut de soi-même), lorsqu’elle est montée [remontée] et qu’elle a en soi le principe corporel des mouvements pour lesquels elle est instituée, avec tout ce qui est requis pour son action, et la même montre, ou autre machine, lorsqu’elle est rompue et que le principe de son mouvement cesse d’agir ».

Descartes, Les Passions de l’âme, 1649, I, articles 4 à 6. AT XI, 329-331.


Il y a ceux qui l’ont aimée et les quelques uns qui l’ont détestée. Souvent des mécaniciens, plus fatigués par son inconfort que rebutés par ses performances, mais d’un côté comme de l’autre, elle ne laissait pas indifférent, surtout pour ceux qui ont eu la chance de ressentir sa puissance aux commandes.

Non, vraiment, si il y a une chose qu’on ne peut pas lui enlever, c’est bien cela. Elle était énorme ! Difficile de faire patiner ses cent dix tonnes posées sur ses douze roues. Les ampèremètres montaient aussi vite que la tension ligne descendait. Elle prenait tout, ne laissant rien aux autres. Elle décollait son train, qu’il soit long en voyageur ou chargé en fret. Sa mission, elle allait la remplir, pendant des années, sans broncher, sans pannes, au rythme de son train d’engrenage chantant. Elle était la reine, la belle électrique qui n’avait aucunement honte de ses années passées et ne redoutait aucune concurrence.

Rapide, sûre et fiable, pas une machine pour les lopettes qui voulaient du confort de thyristors dans un fauteuils de « baron ».

Seulement voilà. Les belles, ça se mérite. Il faut les entretenir, elles aiment être bichonnées, voir qu’on s’occupe d’elles, qu’on leur accorde quelques caresses avant qu’elles vous délivrent leurs vertus.

Seulement voilà. L’époque n’est plus à l’amour de « l’homme-machine » ; c’est la guerre. Une guerre sans nom et invisible. L’homme n’accepte pas facilement qu’on lui fasse de l’ombre et si la belle devient une icône de cette gloire passée, il faut vite y mettre fin pour montrer sa force.

Alors voilà. Comme dans toutes les guerres, il y a des victimes. Souvent des victimes innocentes.

Elle est partie, sans cris, sans larmes. Emmenant avec elles les rêves de ceux qui l’avaient créée.

Elle est partie discrètement, poussée au cul par ceux qui n’en voulaient plus, croyant chasser leurs maux en la chassant. Elle a emmené avec elle la quintessence de la beauté, de la vie électropneumatique que Frankenstein nous aurait enviée.

Alors, qu’on l’ait aimée ou détestée, un peu de respect pour le souvenir d’une gloire passée.

Franck.

Cheminots, la bataille du froid 3. L’extrême.

video
play-sharp-fill

Cheminots, la bataille du froid 2

video
play-sharp-fill

Cheminots, la bataille du froid 1

video
play-sharp-fill

Voyage à Bessèges

video
play-sharp-fill

Version allégée :

video
play-sharp-fill

Merci à Patrick, alias PLGDA , YouTube : videostrains PLGDA, pour avoir conservé et nous avoir transmis ce document qui ferra oeuvre de témoignage de la destruction du Chemin de Fer français voulu par une caste capitaliste.

Franck

Texte : France 3 Occitanie

Un réalisateur fuisse apprend que la voie ferrée qu’il empruntait avec ses parents pour se rendre dans les Cévennes, a été abandonnée. Il décide de refaire le voyage, comme avant, en train, ou à pied. Un rail-movie et une enquête rondement menée sur l’état du réseau ferroviaire français.

Manuel Lobmaier, réalisateur suisse, apprend que la ligne ferroviaire qu’il empruntait enfant, pour rejoindre sa maison de vacances dans les Cévennes, a été fermée.

Il fait le pari de refaire le même voyage en empruntant uniquement les lignes de train autres que les lignes de TGV. Il part de son village natal, en Suisse et emprunte avec une facilité déconcertante une ribambelle de trains. Pas d’attente dans les gares, des correspondances à l’heure, des trains toutes les 1/2 heures. Un jeu d’enfant.

À peine passe-t-il la frontière française que son voyage se transforme en parcours du combattant : voies en travaux, trains annulés, gares fermées, prix des billets exorbitants.

Quand enfant il mettait 15h et 31 minutes pour rallier Bessèges, il lui faudra aujourd’hui 11 jours et une certaine dose d’acharnement pour arriver au terminus qu’il s’est fixé dans le Gard.

Avec lui nous découvrons non seulement la scandaleuse histoire du démantèlement ferroviaire français, politique à contre-courant des ambitions écologiques actuelles, mais aussi et surtout des paysages à couper le souffle au rythme lent et rassurant des trains de notre enfance.

Manuel Lobmaier, auteur et réalisateur du film

Chaque été, avec mes parents, mon frère et ma soeur, nous prenions le train de Suisse, pour arriver à Bessèges, la petite ville cévenole où j’ai passé le temps le plus heureux de mon enfance. Depuis, cette ligne a été fermée. Elle traversait des paysages que j’aimais tant, je me rappelle encore des odeurs de moleskine mélangée aux odeurs de la forêt…

Motivé par mon histoire familiale, animé par la curisosité et le besoin de comprendre, j’ai décidé de rejoindre uniquement par voie ferrée, les Cévennes, comme avant, et de voir les changements…

Pour le Suisse que je suis, né au fond de la Vallée de Conches et habitué à la régularité des trains helvétiques, aux géraniums rouges flamboyants de la gare de mon village, il était absolument déroutant de passer la frontière et de constater le délabrement général du réseau français.

Il est temps de rechercher un sens à cette aventure ferroviaire, comprendre avec obstination ce démantèlement. Se rapprocher des valeurs transmises par mes parents, par leur conscience écologique. Le train était pour eux le symbole d’un monde meilleur, un moyen de transport économique, collectif et écologique.

J’ai la pensée secrète que dans les failles d’un système incohérent peut renaître un monde nouveau.

Voyage à Bessèges « Des rails à la française »
Un film de Manuel Lobmaier – Une coproduction Tripode Productions – PCT cinéma télévision –  France Télévisions, Avec la participation de Public Sénat et de la  RTS Radio Télévision Suisse

Aurillac – Clermont. Le Parisien en 67400

Photo : Mise en tête du 17263 ( le Parisien retour ) Franck.

video
play-sharp-fill

Voilà un deuxième volet familial également en version originale.

Ici c’est un accompagnement sur ce qu’on appelait le  » train de Paris « , Aurillac – Clermont-Ferrand en rame tractée par un BB67400, manœuvre des voitures à Clermont sur la rame pour Paris. Vous avez remarqué comme on place la 6500 électrique au féminin et le 67400 thermique au masculin ? Une électrique et Un thermique. Le 67400 aurait-il des petits attributs invisibles ?

Beaucoup moins bien que le voyage en CC6500, mon père était déjà sur le déclin. D’abord fatigué par le petit repas au resto ( on partait à 9h du mat pour revenir à 19h et on avait mangé au buffet de la gare à une époque où c’était encore un buffet digne du nom ! ) il s’était un peu assoupi en route, mollement balancé par le 67400. Puis, alors qu’il voulait filmer le retour et la manœuvre à l’arrivée… plus de batterie.

Alors quel est l’intérêt de cette oeuvre cinématographique ?

Déjà mon ami Jean-Philippe voulait me voir conduire en blouse. Oui, à l’époque où je me considérais encore « mécanicien », où l’on conduisait de vrais trains qui puaient et qui fumaient, je portais la blouse.

Ensuite ça reste le dernier vrai train que la région a enterré avec l’appui du département et les encouragements de la SNCF.

Pensez ! Les voyageurs (oui, aujourd’hui il faut dire  » clients « . Bon je pensais que le client était une personne respectée, mais de nos jours une certaine élite préfère voir en nous de grosses dindes à plumer jusqu’à l’os, oubliant par là-même qu’un jour ils seront à notre place et c’est pour ça qu’aujourd’hui ils se bouffent entre eux, supportés par une poignée de lobotomisés du bulbe rachidien. Comme dirait Einstein, pour certain la moelle épinière leur suffirait) n’avaient qu’à monter dans des voitures confortables en gare d’Aurillac (un village du tiers-France, abandonné des avancées technologiques modernes non conventionnées par le capitalisme parisien et justement ils ne sont pas pressés de voir arriver les bouseux ) pour ce rendre, sans en descendre, jusqu’à Paris.

Ensuite les AGC sont arrivés et les rames corail « rémora » sont parties, avec leurs poissons pilotes 67400. On a vendu l’affaire aux « bouseux » en leur disant que ce serait beaucoup plus confortable et que la correspondance se ferra quai à quai en gare de Clermont.

Bientôt les correspondances ne sont plus faites quai à quai et les AGC ont été réduits en un suppositoire à quatre pattes dans lequel le confort des rames tractées était tombé aux oubliettes. Tout comme les correspondances en cas de retard.

La suite vous la connaissez. Comme dans un jeu de vases communicants, pendant que les trains se vidaient, que les temps de parcours se rallongeaient, que la suppression du train de retour était devenu régulière (oui, ce train est régulièrement supprimé car il y a un TER 1h00 après), sans préavis, sans substitution, les poches des seigneurs se remplissaient où du moins ne se vidaient plus inutilement pour les bougnats. Réduire les dépenses, tel est leur leitmotiv (du moins les nôtres parce qu’eux n’ont jamais été aussi riches. Indécent).

J’ai vu partir les CC6500. J’ai vu partir les wagons marchandises. J’ai vu partir les rames corail. J’ai vu partir les 67400. J’ai vu partir nos bureaux, nos formations, notre savoir-faire. J’ai vu partir mes compétences parce qu’une partie de moi est morte avec eux. Maintenant j’entends parler de trains de nuit…

Hide picture