Les dessous de la CC6500

Bande annonce du film.

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Le Film
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Visio conférence du Vendredi 24.06.2022
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La Compagnie du Train

L’apprenti, Le Compagnon, le Compagnon fini et le Maître.

Messages du envoyés lors de la visioconférence sur le thème de la CC6500 qui a eu lieu le 24/06/2022 à 20h00.

Francois HOURST

Francois HOURST dit: bonsoir à tous, merci pour votre présence.

20:11

Valentin

Valentin dit: https://www.youtube.com/watch?v=3dtaKXiYmfU&t=163s go pro sur le bogie de 17000

20:51

Yves

Yves dit: http://transportrail.canalblog.com/pages/paris—le-mans—8-decennies-de-traction-electrique/38777838.html

20:51

Franck

Franck dit: https://youtu.be/Un1CN4of4Yc

20:52

Yves

Yves dit: Pour les systemes JH :https://www.karodaxo.fr/materiel-mf67/systeme-j-h/

21:01

Valentin

Valentin dit: https://lesiteferroviaire.pagesperso-orange.fr/Elements%20situes%20sur%20la%20toiture.htm

Valentin dit: https://lesiteferroviaire.pagesperso-orange.fr/Le%20H0M.htm

Valentin dit: https://www.dailymotion.com/video/xc5srw

Valentin dit: bb alsthom transport fever 2

Valentin dit: https://www.youtube.com/watch?v=Rk2uqK87RPo&t=560s


« Je ne reconnais aucune différence entre les machines que font les artisans et les divers corps que la nature seule compose, sinon que les effets des machines ne dépendent que de l’agencement de certains tuyaux, ou ressorts, ou autres instruments, qui, devant avoir quelque proportion avec les mains de ceux qui les font, sont toujours si grands que leurs figures et mouvements se peuvent voir, au lieu que les tuyaux ou ressorts qui causent les effets des corps naturels sont ordinairement trop petits pour être aperçus de nos sens. Et il est certain que toutes les règles des mécaniques appartiennent à la physique, en sorte que toutes les choses qui sont artificielles, sont avec cela naturelles. Car, par exemple, lorsqu’une montre marque les heures par le moyen de roues dont elle est faite, cela ne lui est pas moins naturel qu’il est à un arbre de produire des fruits. »

Descartes, Traité de l’Homme.

[…] considérons que la mort n’arrive jamais par la faute de l’âme, mais seulement parce que quelqu’une des principales parties du corps se corrompt ; et jugeons que le corps d’un homme vivant diffère autant de celui d’un homme mort que fait une montre, ou autre automate (c’est-à-dire autre machine qui se meut de soi-même), lorsqu’elle est montée [remontée] et qu’elle a en soi le principe corporel des mouvements pour lesquels elle est instituée, avec tout ce qui est requis pour son action, et la même montre, ou autre machine, lorsqu’elle est rompue et que le principe de son mouvement cesse d’agir ».

Descartes, Les Passions de l’âme, 1649, I, articles 4 à 6. AT XI, 329-331.


Il y a ceux qui l’ont aimée et les quelques uns qui l’ont détestée. Souvent des mécaniciens, plus fatigués par son inconfort que rebutés par ses performances, mais d’un côté comme de l’autre, elle ne laissait pas indifférent, surtout pour ceux qui ont eu la chance de ressentir sa puissance aux commandes.

Non, vraiment, si il y a une chose qu’on ne peut pas lui enlever, c’est bien cela. Elle était énorme ! Difficile de faire patiner ses cent dix tonnes posées sur ses douze roues. Les ampèremètres montaient aussi vite que la tension ligne descendait. Elle prenait tout, ne laissant rien aux autres. Elle décollait son train, qu’il soit long en voyageur ou chargé en fret. Sa mission, elle allait la remplir, pendant des années, sans broncher, sans pannes, au rythme de son train d’engrenage chantant. Elle était la reine, la belle électrique qui n’avait aucunement honte de ses années passées et ne redoutait aucune concurrence.

Rapide, sûre et fiable, pas une machine pour les lopettes qui voulaient du confort de thyristors dans un fauteuils de « baron ».

Seulement voilà. Les belles, ça se mérite. Il faut les entretenir, elles aiment être bichonnées, voir qu’on s’occupe d’elles, qu’on leur accorde quelques caresses avant qu’elles vous délivrent leurs vertus.

Seulement voilà. L’époque n’est plus à l’amour de « l’homme-machine » ; c’est la guerre. Une guerre sans nom et invisible. L’homme n’accepte pas facilement qu’on lui fasse de l’ombre et si la belle devient une icône de cette gloire passée, il faut vite y mettre fin pour montrer sa force.

Alors voilà. Comme dans toutes les guerres, il y a des victimes. Souvent des victimes innocentes.

Elle est partie, sans cris, sans larmes. Emmenant avec elles les rêves de ceux qui l’avaient créée.

Elle est partie discrètement, poussée au cul par ceux qui n’en voulaient plus, croyant chasser leurs maux en la chassant. Elle a emmené avec elle la quintessence de la beauté, de la vie électropneumatique que Frankenstein nous aurait enviée.

Alors, qu’on l’ait aimée ou détestée, un peu de respect pour le souvenir d’une gloire passée.

Franck.

81 réponses sur “Les dessous de la CC6500”

  1. Voilà, je viens de visionner la vidéo, GENIAL ! j’insiste, vraiment passionnant ! Qu’elle travaille impressionnant ça représente merci a toi et toute l’équipe , encore bravo. Je ne sais quoi dire de plus le but est atteint puisque j’ai regarder le reportage avec passion, je vais même le regarder une deuxieme fois pour mieux l’appréhender et essayer de comprendre les systèmes moteurs à couplages, couplages parallèles … au fait, merci de m’avoir fait découvrir Scott Bucley dans d’autres vidéos, je l’écoute très souvent du coup. Bonne continuation à vous tous, au plaisir !

    1. Bonjour Thierry,
      Merci !
      C’est vrai que c’est beaucoup de travail mais techniquement je passe encore plus de temps sur la prochaine réalisation qui est pourtant bien plus modeste puis qu’il s’agit du fonctionnement de l’enregistreur Flaman.
      Scott est un très bon compositeur qui partage volontiers c’est réalisations gratuitement. A partager sans modération. 🙂
      A bientôt,
      Franck.

  2. Je viens de regarder la vidéo (et aussi la visio du 24 juin et ses anecdotes), je suis soufflé par la quantité de boulot incroyable que cela représente.
    J’en reste sans voix.
    Le plus incroyable, c’est cette impression étrange d’avoir tout compris et de se sentir presque capable de piloter la chose.
    Mais je ne suis pas dans le monde ferroviaire, je sais bien que c’est impossible :ça paraît simple, mais ça ne l’est pas.
    Gamin, fin des années 70, il y avait dans chaque tablette de chocolat (celles avec un jeune cheval dessiné dessus…) une image (parfois deux quand elles étaient collées ensemble) à collectionner. Les grandes séries classiques du genre : oiseaux, animaux et plein d’autres dont notamment les trains ! Évidemment il y avait l’album explicatif (à commander moyennant quelques timbres) pour coller les images dedans (çui-là je l’ai perdu et je le regrette aujourd’hui.)
    Et du coup un samedi, mon père m’a emmené faire un tour à vélo et nous nous sommes arrêtés sur un pont pour voir passer les trains en-dessous ! Chouette !
    C’était ma première rencontre avec un vrai train qui roule, je m’en souviens très bien : j’avais autour de 6-7 ans et j’étais accoudé avec mon père au garde-corps d’un pont au-dessus des voies. Un train de marchandises apparaît (c’est une longue ligne droite en tranchée à cet endroit, on le voit venir de très loin), le convoi s’approche – les rails sifflent – et le mécano me retourne mon coucou. Quand tout-à-coup, pile au moment où le train passe sous le pont le train se met à siffler et quand on est juste à hauteur des trompettes, ça fait vraiment du bruit !
    Mon père m’a raconté plus tard, qu’il avait vu le mécano hilare et se doutait bien de quelque-chose ! Il a raconté que le bond de surprise que j’avais fait était de classe olympique !
    J’y suis retourné souvent par la suite, seul le mercredi avec un ou deux copains passionnés. On prenait nos vélos et quelques km plus loin on était soit sur le pont, soit carrément au bord du ballast (oui-oui aujourd’hui je sais que ce n’est pas bien…) Pas de télé les beaux jours, on était dehors et on trouvait toujours autre chose à faire !
    On s’amusait à deviner de quel côté arriverait le prochain train (double voie vers Besançon), voyageurs ou marchandises et on identifiait déjà bien la plupart des locos (j’ai oublié plein de choses depuis.)
    Il y avait des vertes (BB 16000 probablement – la ligne est en 25KV – à la forme que j’en ai dans mes souvenirs), des bleues (BB 67000 / CC 72000) et aussi les plus chouettes à nos yeux, les fameuses « nez-cassé ». On cherchait tous à apercevoir la plus belle de toutes, la CC 6500. Sauf que la ligne n’étant pas en 1500 V, on n’avait aucune chance (mais ça on ne l’avait pas compris.)
    Le top du top, c’était d’apercevoir une CC, mais ça c’était vraiment rare.
    Il y devait aussi y avoir quelques autorails, mais je ne m’en souviens pas (en plein milieu de l’après-midi, ils devaient être moins nombreux ?)
    Je n’ai pas souvenir qu’on ait jamais attendu très longtemps avec les copains sans voir un train, il y avait pas mal de circulations et au bout de 7 ou 8 convois, on rentrait à la maison, satisfaits d’avoir bien compté tous les wagons.
    Comme quoi, d’un simple goûter d’un morceau de pain avec un carré de chocolat, une passion était née et une vocation aurait pu démarrer !
    Je tartine, je tartine je sais, mais c’est pour en arriver à la suite.
    Quelques années plus tard, alors jeune étudiant, je me suis retrouvé tôt le matin du 16 juillet 1986 (tu parles si je me rappelle la date !) vers 6h – 6h30 en gare d’Avignon à attendre le train omnibus (beurk, ça va être interminable) vers Lyon. Le train est annoncé, c’est un Corail avec une loco devant (ben oui !) Un « nez cassé », bon on ne sera pas moche, c’est déjà au moins ça.
    Et alors là, tout s’enchaîne en un éclair. Non de Zeus ! La couleur de la bête, c’est LA bonne ! Le rouge bordeaux avec le liséré orange, ça alors ! La loco passe à toute vitesse devant moi et freine fort en bout de quai, j’ai raté son numéro à l’avant et je n’ai pas réussi à apercevoir les essieux mais je suis sauvé par mes oreilles : tac-tac-tac – tac-tac-tac ! Cette fois, ça y est c’est sûr : j’ai enfin aperçu le Graal !
    Je monte à bord et le train s’élance – plein pot (environ 160 en chronométrant les pk avec la trotteuse de ma montre) – ça dure moins de quelques minutes (le contrôleur a eu à peine le temps d’énumérer tous les arrêts !) et on freine très fort pour la gare suivante, et on remet ça aussi sec en mode « j’ai pas que ça à faire ». J’avais fait la veille et l’avant-veille un Briançon – Avignon via… Strasbourg (!) je n’avais pas eu du tout cette sensation « voiture de sport ». J’avoue avoir bien rigolé quand Franck a raconté son anecdote « pied au plancher »/ »coup de frein gros bourrin » sur la 6500 (26’40 »), si ça se trouve c’était lui ce jour-là ? En tout cas, c’était exactement ça, je confirme la nervosité de l’engin, même avec 8 ou 9 voitures Corail derrière.
    Ça s’est passé il y a bientôt 36 ans jour pour jour, j’ai oublié le nom des gares intermédiaires bien-sûr, mais les images sont remontées à la surface dans ma tête comme si c’était hier.
    Un très gros merci à Franck pour m’avoir fait remémorer tous ces souvenirs.
    Ça m’a beaucoup touché.

    1. Bonjour Pascal,
      Merci beaucoup pour cette anecdote.
      En 86 ce ne pouvait pas être moi, mais certainement un mécano joueur comme je l’ai fait. Oui, c’est difficile à croire parce que ce n’est pas un fait que j’ai vu souvent être narré, pourtant c’est vrai qu’elle était impressionnante. D’ailleurs c’était mon plaisir, je savais qu’avec un train lourd j’allais m’amuser là où avec une autre machine j’aurais serré les fesses.
      J’ai aussi connu avec un train de pèlerin en direction de Chambéry, une autre anecdote que j’aurais pu raconter. J’avais fait exprès de traîner la patte pour monter ensuite comme une fusée.
      Avec la 6500 on se demandait parfois si on avait des véhicules derrière…
      Merci encore !
      Franck.

  3. Salut franck,
    Je trouve pour moi que les CC 6500 ainsi que les CC 40100 sont plus belles locomotives électriques qu’à posséder la sncf de part leur esthétique, leur puissance. Je te félicite pour cette vidéo qui a du te donner un travail de dingue mais très réussi avec de super explications claires net et précise, et un bon taf du travail des images. Vivement que tu en face d’autre de cette qualité. Bon rail et au plaisir.

    1. Bonjour David,
      Oui, c’est sûr qu’à l’époque la SNCF a tout donné pour ces machines. Je ne pense pas qu’elle avait dans l’idée de les voir partir si vite. Et puis elles étaient polyvalentes.
      Merci pour votre commentaire.
      Franck.

  4. Quel travail extraordinaire… respect, vraiment !
    Si les applaudissements sont la nourriture des artistes, alors je vais m’en faire rougir les mains de félicitations à tout rompre.
    On en apprend toujours un peu plus sur cette formidable machine et ses dessous.
    Mille fois merci.

    1. Bonsoir Jean-Christophe,
      Merci beaucoup !
      Je crois qu’on va battre le record de compliments sur cette production et je ne m’attendais vraiment pas à ça. Je ne pensais pas que cela plairai autant et j’en suis très heureux. Je suis très heureux si j’ai pu vous apporter quelque chose dans vos connaissances ou dans vos émotions. Merci !
      Franck.

  5. Bonsoir Franck,
    J’ai pu découvrir avec gourmandise les dessous de les dessous de la CC 6500 et dans cette nouvelle production BRAVO . Ton travail mérite bien une standing ovation de 1h 15 .
    Tout est parfait , la technique , le ressenti même pour moi qui n’est pas cheminot et qui n’a approché le cerclo qu’en rêve.
    C’est surtout l’émotion qui nait de la poésie de l’ambiance de cette production qui me touche . Les CC6500 c’est le rêve de mon enfance que tu fait revivre . Et puis le ton le rythme et la précision du commentaire qui m’avait charmé depuis voyage au travers d’un volcan . Bref c’est un travail de pro que dis je d’un artiste .
    Merci mille fois de cet instant de bonheur partagé avec tous les compagnons .

    1. Bonsoir François,
      Je ne sais pas quoi dire, je suis très ému par tous ces compliments.
      Je ne suis pourtant jamais satisfait à 100% par mon travail. Je vois tous les défauts que j’ai laissé mais que vous ne voyez pas toujours où alors vous avez la politesse de ne pas me faire part des ces derniers parce que vous me les pardonnez.
      En tout cas c’est vrai que je recherche toujours cette petite part d’émotion, mais comment être insensible à ces beautés !
      Merci beaucoup !
      Franck.

  6. Merci la Compagnie Merci Franck que ce fut passionnant instructif de voir sa déesse celle que je voyais entêtes des 70’s au départ où à l’arrivée de Paris Austerlitz ou encore Limoges ; je le voyais à chaque vacances – je viens d’acquérir en N minitrix la CC 6536 et 6 voitures grand confort un rêve merci à tous

  7. Mon Dieu, quel travail. Quelle générosité dans un tel investissement pour le partage d’une passion. Un grand merci Franck, et vous tous avec lui.
    Et quelle belle machine, effectivement. Comme on regrette de ne plus la croiser lorsqu’on vient en France, nous les voisins Belges.
    Bravo et merci.
    Henri

  8. Salt Franck,
    C’est re-mar-qua-ble!
    Un excellent travail de vulgarisation technique et technologique qui rend intelligent celui qui le regarde. Merci d’un compagnon qui est plutôt hermétique à tout ce qui est technique.
    Certains, au lieu de t’em…nuyer, feraient mieux de regarder ça et d’apprécier ta valeur.

  9. Salut Franck,
    alors là… chapeau. Super boulot, le résultat est là, magnifique et clair. çà a du te prendre du temps.
    Par contre ces images de Roanne et Baroncourt, bien que je les ai déjà vu, me provoquent toujours la même réaction de dégoût. Voir nos 6500 sont cet état, après avoir roulé avec pendant plus de 25 ans… çà m’agace toujours autant.
    Gilles

    1. Bonjour Gilles,
      Merci! Oui, maintenant je me demande comment j’ai fait tout ça. Dans le film on se rend pas compte mais il y a beaucoup de pièces que j’ai vraiment reconstruit à l’identique, je veux dire fonctionnellement. Comme le cendrier, ce n’est pas un simple cube, il comporte plusieurs pièces que j’ai ciselés. Le frein à main aussi, avec la poignée basculante. Pour la radio j’ai modelé les pièces en reliefs, comme le bouton d’alerte qui est réel, même les deux écrans à cristauliquide et ensuite j’ai mis une image par-dessus. Pour les manos ou les picto, pareil, ils sont réels, il y a une vitre et une lampe à l’intérieur, j’ai juste mis une image pour les aiguilles. Par contre, toutes les écritures des étiquettes, ou même les marquages blancs autour du cerclo , de la clef panto, sont en réel et placé sous une vitre. Il a fallut faire les dessins des lettres en 3D puis leur donner la forme et l’inclinaison. Il y a des choses que je n’ai pas pu faire, comme le bobinage moteur et bien sûr toutes les pièces de la partie haute tension qui m’aurait pris le double de temps, mais surtout j’aurais dépassé les limites de l’ordi.
      Je suis comme toi, les voir ainsi détruites m’a vraiment fait mal.
      Franck.

      1. Franck, si tu te demande comment tu as fait tout çà , c’est que t étais à fond dedans et que t as pas vu le temps passer, bougre de passionné.
        Il est évident que si t’avais détaillé le fonctionnement du bloc central t’aurais pas fini.
        2 ans avant ma fin de carrière mon avant dernier chef m’avait donné en « cadeau d’adieu » une copie de son livret d’étude des 6500 réservé au chefs de traction.
        Eh ben on nous dit pas tout…
        Comme souvent sur les machines à rhéostat on démarre shunté.
        Le cran 8 est stratégique. C’est à partir de ce dernier que le rhéostat s’élimine. On le retrouve pour le freinage rhéostatique (variation du courant d’excitation du cran 1 à 8 puis charge du RH à partir du cran 9). Au couplage parallèle, cran 48 plein champ, le graduateur est en fait redescendu…au cran 8. Il y a des crans où il ne se passe rien d’un point de vu haute tension. etc.. .
        j’écris tout çà de mémoire, il y a sans doute des oublis ou des erreurs. Pour les puristes veuillez m’en excuser.
        le fonctionnement d’une 6500 est passionnant. 😉
        dommage je serais pas là pour la visio.
        Gilles.

        ps : « pas une machine pour les lopettes qui voulaient du confort de thyristors dans un fauteuils de « baron ». »
        comment tu t’es laché là. mdr, mais je valide !

        1. Salut Gilles,
          C’est dommage que tu ne puisse être là car je ne pourrais pas expliquer aussi bien que toi ce fonctionnement. Enfin je ferais de mon mieux. Il y a une super vidéo qui met en évidence les crans de schuntage au démarrage, je ne sais pas si tu l’a vue ?
          https://youtu.be/Un1CN4of4Yc
          Quand à mes petites phrases assassines, disons que j’ai eu un maître en la matière en la personne de Didier Chateau et que j’aime bien mettre un peu de poésie quand certaines choses me déplaises. On peut tout dire avec des fleurs ! 🙂

  10. Je n’avais pas encore tout regardé après mon premier commentaire, et je ne le trouve pas assez élogieux au vu du travail effectué.

    Le rendu est incroyable, et bien sûr des explications techniques toujours à la hauteur de la passion de Franck pour son métier, avec cette touche qu’il a de savoir vulgariser tout ça. Merci.

  11. Merci pour cette belle réalisation qui permet au profane d’entrer dans les détails de ces machines.

    N’étant pas particulièrement « traction » et n’ayant pas énormément côtoyé ces machines, je peux quand même dire que les quelques années où je les ai vues en tête de trains ne m’ont pas laissé indifférent.

    J’ai des exemples de l’avant « séparation par activités » de la SNCF, où elles étaient encore en tête de trains de voyageurs avec pas mal de voitures sur Paris-Toulouse, et il faut avouer que c’était de belles machines.

    1. Bonjour Jean-Philippe,
      Tu as raison, elles pouvaient titrer de longs trains de voitures avec une vitesse importante et surtout avec de bonnes accélérations et une bonne fiabilité.
      C’est toute une époque qui est parti avec elles.

  12. Bonsoir Franck. Superbe vidéo.
    La modélisation est excellente, les animations sont tout à judicieuse, aussi bien pour montrer l’agencement de pièces/parties de la loc que pour tes petites séquences de mise en scène.
    Tes vidéos précédentes sur la vapeur et la 22200 était excellente, mais pour moi tu as encore élevé ton niveau.
    On voit aussi que tu as cherché à faire complet sur le fonctionnement général sans aller chercher chaque petits détails ou petits équipement secondaire et ça donne une vidéo très clair à suivre.
    Un grand bravo.

    1. Bonjour Valentin,
      Merci pour tes compliments.
      Etant aussi un spécialiste sur la 3D je sais que je peux compter sur ton avis. Je suis arrivé aux limites de l’ordi et du temps de calcul pour quelque chose de raisonnable, le but étant, comme tu le dis, de faire une vidéo clair, abordable pour tous et qui permet de vivre la chose de l’intérieur.
      Encore merci.

      1. Par contre je ne savais pas que les CC 6500 avaient une telle redondance sur les CC KVB 😉 On risquait pas de devoir l’isolé celui là.

        Bon en vrai je me doutais bien que tu allais pas t’emmerder à faire chaque étiquette une par une. Ca sert à rien.

        1. Oui, tu as l’œil ! 🙂 Remarque que j’en ai fait quand même certaines mais après j’ai laissé tombé. Par contre j’ai fait toutes celles du pupitre et pour les incliner ensuite à l’angle voulu, pfuuu… J’aurais pu prendre autre chose que le KVB. 🙂 le BQTT. ( boulon qui tiens tout ) :))

  13. je n’ai qu’un seul mot : magnifique ! ensuite me vient une question : a propos des quatre clés de fonctionnement, dans une vidéo sur la mise en tête j’avais entendu le commentaire dire que le mécanicien remettait « la clé de chauffage » à l’atteleur pour prouver la mise hors tension de la ligne de train. puis je avoir plus de détail sur cette autre clé ?
    comme Yves Cousyn je serais enchanté de voir une telle vidéo sur la 72000

    merci pour tout ce travail de vulgarisation

    1. Bonjour Philippe,
      Exact, je n’ai pas mentionné la clef de chauffage, en fait je n’ai pas vraiment détaillé tout le bloc haute tension. La Clef de chauffage se trouve derrière, dans le compartiment machine. C’est en fait comme un interrupteur ressemblant à une poignée de porte qui, quand elle est retirée, garanti que la canalisation de chauffage ne pourra pas être réalimenté.
      En fait la clef de chauffage ne fait pas parti des clefs nécessaire à la mise en service du poste de conduite, sans elle le train peut rouler….mais sans chauffage. 🙂
      Dans le compartiment machine ont trouve également les clefs Ficher ( clefs de sécurité ) et la clef de la BVR . Quand on tourne la Clef de la BVR cela met à la terre les circuits haute tension et libère les clefs de sécurité pour pénétrer dans les compartiments haute tension.
      On peut donc placer toutes ces clefs, chauffage, sécurité ( Ficher ) , BVR, il y a aussi le HOM ( mise à la terre ligne de toiture ), dans les clef de contrôle électrique.
      Les clefs du pupitre sont elles des clefs mécaniques pour la mise en service du poste.
      A noter que la clef des pantographe peut servir pour actionner le HOM.
      Voilà, c’est pas simple tout ça…
      Bon, il va falloir que je recherche les plans du 72000… 🙂
      Merci beaucoup pour le compliment !

  14. Bonjour Franck et MERCI !!!
    C’est un vrai régal passionnant cette vidéo plus que pédagogique!!!
    Chapeau bas pour ce travail qui m’a enchanté même si certains aspects techniques m’échappent n’ayant pas assez de connaissance en électricité…

  15. Bonjour
    Merci pour cette vidéo : très claire & explicite .
    Tu est un bon pédagogue . On comprend mieux que des livres .
    Tu à fais un super travail génial .
    Je reste admiratif ! si tu veux tu peut faire la même pour la CC72000 Tu as déjà la base : traction : moteur & boggie
    freinage : réservoir & armoire de freinage. je serais curieux de savoir comment le moteur diesel est casée dans la caisse !
    Encore bravo Franck
    Bip-Bip

    1. Bonjour Yves,
      Merci !
      C’est une idée mais il y a quand même du boulot !
      Le moteur et la transmission sont complètement différent et y compris le bogie pour ce qui est de l’entrainement, mais c’est faisable. Il faut juste quelques mois de travail ! 😉
      On en reparle en visio. 🙂

  16. Sans surprise encore un travail « magnifaïque » à la fois pour la 3D et pour les explications. J’ai même l’impression d’avoir tout compris 😉 … mais il est tard et demain je réaliserai que je suis loin du compte.
    En deux mots : Whaou et Merci Franck.

  17. Magnifique, vraiment !

    Merci Franck pour ce travail absolument génial.
    Il en faut, de l’amour, pour cette merveille technologique, pour arriver à recréer avec autant de talent ce qui fut le fleuron toute catégorie de nos machines.
    Elle sera à jamais la plus belle et la plus attachante !

    Bravo !

    1. Bonsoir Benjamin,
      Merci pour le compliment. J’espère que le film sera à la hauteur du teaser. J’arrive au bout, mais comme à chaque fois je me dis que je pourrais améliorer ça ou ça, mais il faut bien mettre un pont final à un moment. 🙂

    1. Quel travail, quel talent Franck! à l’issue de la lecture de la vidéo j’ai eu le sentiment d’avoir retrouvé mon âme de jeune homme déambulant durant les années 1975-1981 en gare de Lyon Perrache durant la pause méridienne 12h00 – 14h00. Je respirai l’ambiance de la gare au rythme des circulations. Parfois une machine s’annonçait, ou un convoi tracté par l’une d’entre elles se présentait à quai, magnifique moment inoubliable; les nez cassés restent gravés dans notre mémoire collective. Merci de nous les faire redécouvrir .

  18. Un film entier sur la reine toute catégorie et incontestée des ferovipathes… Quelle joie !

    C’était ma reine, ma maîtresse, le rêve de mon adolescence ! Je ne compte plus les heures passées la tête collée à la porte vitrée de la première voiture corail, à contempler ce visage merveilleux, ce corps de rêve qui dansait langoureusement en entraînant son convoi ! J’étais un peu plus âgé qu’elle, mais elle paraissait tellement plus grande, puissante, belle à mourir.
    Depuis lors, je n’ai plus eu d’autre amour…. Je lui suis resté fidèle !

    J’ai eu le privilège de pouvoir aller la visiter longuement lorsque, déjà décédée, elle reposait à la « morgue » de Roanne avant son inhumation : de nombreux necrophages venaient alors pour la dépecer, lui arracher telle plaque, tel pupitre, tel accessoire…!
    Ce souvenir particulièrement trash hantera longtemps mes nuits…

    Mais la mémoire de la plus belle créature ferroviaire jamais conçue par l’homme se maintiendra tant que nous continuerons à l’honorer !

    Merci Franck.
    Le plus difficile va être d’attendre…

    1. Bonjour Alain,
      Je suis aussi d’accord, je préfère la livrée Maurienne, mais il m’a fallut faire des choix et j’ai choisi c’elle qui m’offrait le plus de photos/plans techniques, intérieur ou extérieur, pour la modélisation .
      Cordialement.

  19. Ben!… vu le boulot sur la vapeur (sans le tender😉) je crains un everest du detail chiadé. Addict a la ligne ferroviaire selon Franck sans effets secondaire apres chaque prise, mais accros. Merci a toi fournisseur de saveur. Gilou

    1. Bonjour Gilou,
      Merci ! J’ai essayé de placer la barre un peu plus haut cette fois. J’arrive malgré tout à la limite de ce que peu faire un amateur avec du matériel amateur. Le but étant de vivre au mieux son fonctionnement.

    2. Ben y’a un paquet d’accros du rail selon franck, qui doivent etre en decouverte du manque apres un film de tres grande qualité. Le texte de descartes judicieux , donc rien a redire. « Divertissement » gratos par un passionné ,qui me laisse pantois. Tu es equipé d1 niveau d’eclectisme pas banal. (Il me semble que :version alleger se doit d’etre ,version allégée.) Salutations respectueuses Gilou

    1. Salut Valentin,
      Justement il faudra qu’on en discute pour savoir combien de temps après la sortie du film on programme la visio. Pour l’instant j’ai pris un peu de retard avec les dernières animations à cause des orages qui m’ont obligé à couper l’ordi la nuit mais ça devrait le faire prochainement.
      L’idée c’est de revenir sur la technique, ou autre, en manipulant en direct les pièces sous Blender.

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