Quand la voie tombe à l’eau
Le cinq novembre 1994, après que des pluies diluviennes se furent abattues sur le Massif-Central, la rivière Alagnon était en crue. Une crue exceptionnelle !
Ainsi, au PK 372,700, le mur de soutènement céda sous la violence des flots et une partie du remblai fut emportée. La voie se retrouva alors suspendue dans le vide.
Quand le train 57948, reliant Aurillac à Clermont-Ferrand et conduit par Monsieur Vialor, mécanicien au dépôt d’Aurillac, se présenta vers 7h du matin, ce n’est que grâce aux réflexes et au sang froid de ce dernier que le pire fut évité. Le premier autorail du convoi se retrouva alors suspendu au-dessus des flots, retenu uniquement par l’attelage le reliant au deuxième autorail.
Par la suite il fallut acheminer une grue routière de Massiac au lieu de relevage et cela ne fut pas une mince affaire. Il fallut même déboulonner les rails pour la traversée d’un tunnel. Cette dernière arriva sur place, après avoir franchie tous ces obstacles, le douze novembre.
Quelques heures après, l’autorail était sorti de son mauvais pas, mais la voie et surtout le remblais, étaient à reconstruire.
Le travail de sape de la rivière avait creusé dans de nombreux soubassements des ouvrages. Il a donc fallu commencer par détourner le lit de la rivière pour dégager les zones de travail, mais aussi créer des accès pour arriver aux différents chantiers.
Après seulement un mois, la circulation des trains pouvaient reprendre sur la ligne d’Arvant à Aurillac.
Retrouvez le reportage de cette formidable aventure ici :
Bonjour,
Je suis impressionné par le courage du conducteur, la ténacité du matériel (l’X2914 est resté suspendu pendant plusieurs jours) et le savoir faire des cantalous (rétablir le traffic en un peu plus d’un mois entre le 05/11/1994 et le 12/12/1994 avec le premier train.
impressionnant ! de nos jours il faudrait déja 3 mois pour décider qui va payer les travaux !!
Bonjour Philippe,
Il est vrai que pour la ligne Morlaix – Roscoff, rien n’a été fait suite à l’éboulement. Ah si, les élus peuvent être fiers, ils l’ont leur « voie verte », c’est la forêt vierge…
Très beau reportage et superbe réaction appropriée ; s’il n’y a pas de risques zéro, sont-ils prévisible, notamment à notre époque avec des changements climatiques violents
Bonjour Christian,
Maintenant la voie est protégé par deux détecteurs de crus.
En général ça fonctionne assez bien pour ce genre de choses car l’eau ne monte pas d’un coup mais il y aura toujours un risque.
Franck.
Merci beaucoup pour ce magnifique reportage.
Bonsoir Francois,
C’est avec plaisir. Merci !
Franck.
Bonjour Franck . Merci pour ce beau travail de votre part de nous faire connaitre cette remise en état . Qu’en serait-il de nos jours ! Bravo à tous ces cheminots de l’ombre qui oeuvrent à la mauvaise saison pour que le service soit assuré ( je pense à vos vidéos sur l’hiver récent ) . J’éspère que vos vidéos seront vues par nos « dirigeants » plus aptes de la calculette que du service public . Salutations respectueuses .
Bonsoir Patrice,
Merci pour votre commentaire.
Il faut souligner que c’est le travail de tous les compagnons pour vous proposer la meilleure qualité possible mais également le plus inédit.
Il y a d’autres projets en préparation tout aussi intéressant.
À bientôt,
Franck.
Bonjour Franck et merci de nous rafraîchir la mémoire ,ce fut un sacré challenge
Bonsoir Martine,
Merci à vous !
Il y a d’autres projets qui vont arriver et qui devraient vous plaire.
À bientôt,
Franck.
Et quel challenge ! Pas une mince affaire ce chantier, à tout les niveaux les décisions ont été bonnes et la mise en application des travaux remarquable, ils sont forts les gars autant que le mécanicien qui a eu les bons réflexes . Remarquable aussi le montage du film, bravo Franck.
Bonsoir Thierry,
Merci ! C’est la force de la compagnie. Le générique est à mettre au profits de notre Compagnon Alain ALTR.
Après c’est surtout un travail de remise en état et au goût du jour, même si j’ai essayé de garder un petit effet d’après guerre.
Franck.
Bravo Franck !
Très beau reportage.
Heureusement que l’attelage a tenu …
Oui, et qu’il n’était pas inversé.
Bonsoir Gérard,
On l’a quand même échappé bel parce que si ils étaient tombé dans l’eau gelé, en plus de la chute on aurait eu des noyés. Je me dis aussi que si la voie avait était armé avec des traverses bétons les rails n’auraient peut-être pas tenu.
Enfin, c’est collector maintenant.
Franck.
Superbe reportage , très bien monté .
félicitations .
Merci !
Bravo Franck
Pas facile de faire revivre le passé 30 ans plus tard .
Un bel hommage aux professionnels du rail avec clin d’œil aux productions cinématographique de la SNCF d’après guerre dans la verve de la l’épopée de la reconstruction .
Bravo aussi pour le ton et ta capacité à partager les émotions
Je n’avais jamais assisté a un relevage et bien bravo pour tous les acteurs de cette entreprise .
Les X 2800 c’était du solide ?
Une époque ou le service public fonctionnait encore.
Merci pour toutes tes productions
François
Bonsoir Francois,
À cet époque le mot d’ordre c’était de faire rouler les trains, même si les cadre commençaient déjà à parler du coût. On voit qu’il y avait les moyens et qu’on savait les mette en œuvre.
Merci pour vos compliments,
Franck.
Ça serait maintenant, je craindrais le pire pour une telle ligne.
merci encore, Franck, une annexe de voyage au cœur d un volcan
génial Merci salutations
Bonsoir Dominique,
C’est cela, une annexe. Didier Chateau a publié pas mal d’annexe, mais toutes ne peuvent pas être mis en film. C’est une chance d’avoir ces images. Bon la qualité est d’époque, mais ça a de la valeur.
Merci.
Franck.
Merci Franck pour ce reportage qui nous montre que la nature est plus forte que tout , chaque jour il faut l’a dompter ! les hommes dans ce reportage ont tous fait pour que les trains roulent à nouveau !