L’accident d’Argenton sur Creuse. Situation de 1985 2/3

Voilà ici la situation de l’implantation de la signalisation en 1985, le jour de l’accident.

Ci-dessous un schéma reprenant l’explication de l’implantation des TIV aux taux différents.

Dans cette situation, le premier point à noter est que le TIV type B, n’intéressant que les trains dont la vitesse est supérieur à 140 km/h ainsi que le TIV 120 sur pointe, de type ordinaire, n’ont plus aucune utilité puisque :

  • D’une part, la limitation temporaire à 100 km/h, reprise par les TIV de chantier, impose un ralentissement à une vitesse inférieure à la vitesse de 120 ou 130 km/h au droit de la pancarte Z ( 293.855 ) pour pouvoir respecter la vitesse maximale de 100 km/h au droit du TIV d’exécution 100 de chantier ( 294.250 ) .
  • D’autre part, la distance de ralentissement comprise entre le Z 120/130 et le TIV de chantier d’exécution 100, soit 395 m est inférieure à la distance de ralentissement nécessaire qui doit-être au moins égale à 600 m dans ce cas.

L’exécution du 120 ou 130 km/h était dans ce cas impossible, inutile, voire trompeuse car induisant une erreur d’exécution sur la zone à 100.

Schéma de reconstitution Argenton sur Creuse 1985

Second point important, si l’on considère, d’une part, la distance séparant le TIV d’annonce sur pointe à 30 ( 293.980 ), son exécution au droit du panneau Z 30 ( 295.250 ), la distance séparant le tableau blanc de reprise ( 294.820 ) du Z 30 ( 295.250 ) et, d’autre part, l’entrée du faisceau triage situé juste après le TIV 100 de chantier mais avant le TIV 30 d’annonce sur pointe, un TIV d’annonce de rappel 30 aurait du être implanté juste après le tableau blanc de reprise.

Comme cette situation aurait été illégale parce que l’on ne peut pas imbriquer des TIV temporaires avec des TIV permanents et que, de plus, il aurait fallu placer un TIV de rappel d’annonce 30 permanent en lieu et place de faire respecter une situation permanente troublée par une situation temporaire et que de plus jamais ce TIV 30 n’a eu de caractère permanent, il y avait lieu de placer une signalisation temporaire à 30 et de supprimer les TIV permanents 120/130.

A suivre…

6 réponses sur “L’accident d’Argenton sur Creuse. Situation de 1985 2/3”

Laisser un commentaire

Hide picture