Bande annonce du film.

video
play-sharp-fill

Le Film
video
play-sharp-fill

Version ALLÉGÉE
video
play-sharp-fill


Visio conférence du Vendredi 24.06.2022
video
play-sharp-fill

La Compagnie du Train

L’apprenti, Le Compagnon, le Compagnon fini et le MaĂźtre.

Messages du envoyés lors de la visioconférence sur le thÚme de la CC6500 qui a eu lieu le 24/06/2022 à 20h00.

Francois HOURST

Francois HOURST dit: bonsoir à tous, merci pour votre présence.

20:11

Valentin

Valentin dit: https://www.youtube.com/watch?v=3dtaKXiYmfU&t=163s go pro sur le bogie de 17000

20:51

Yves

Yves dit: http://transportrail.canalblog.com/pages/paris—le-mans—8-decennies-de-traction-electrique/38777838.html

20:51

Franck

Franck dit: https://youtu.be/Un1CN4of4Yc

20:52

Yves

Yves dit: Pour les systemes JH :https://www.karodaxo.fr/materiel-mf67/systeme-j-h/

21:01

Valentin

Valentin dit: https://lesiteferroviaire.pagesperso-orange.fr/Elements%20situes%20sur%20la%20toiture.htm

Valentin dit: https://lesiteferroviaire.pagesperso-orange.fr/Le%20H0M.htm

Valentin dit: https://www.dailymotion.com/video/xc5srw

Valentin dit: bb alsthom transport fever 2

Valentin dit: https://www.youtube.com/watch?v=Rk2uqK87RPo&t=560s


« Je ne reconnais aucune diffĂ©rence entre les machines que font les artisans et les divers corps que la nature seule compose, sinon que les effets des machines ne dĂ©pendent que de l’agencement de certains tuyaux, ou ressorts, ou autres instruments, qui, devant avoir quelque proportion avec les mains de ceux qui les font, sont toujours si grands que leurs figures et mouvements se peuvent voir, au lieu que les tuyaux ou ressorts qui causent les effets des corps naturels sont ordinairement trop petits pour ĂȘtre aperçus de nos sens. Et il est certain que toutes les rĂšgles des mĂ©caniques appartiennent Ă  la physique, en sorte que toutes les choses qui sont artificielles, sont avec cela naturelles. Car, par exemple, lorsqu’une montre marque les heures par le moyen de roues dont elle est faite, cela ne lui est pas moins naturel qu’il est Ă  un arbre de produire des fruits. »

Descartes, TraitĂ© de l’Homme.

[
] considĂ©rons que la mort n’arrive jamais par la faute de l’Ăąme, mais seulement parce que quelqu’une des principales parties du corps se corrompt ; et jugeons que le corps d’un homme vivant diffĂšre autant de celui d’un homme mort que fait une montre, ou autre automate (c’est-Ă -dire autre machine qui se meut de soi-mĂȘme), lorsqu’elle est montĂ©e [remontĂ©e] et qu’elle a en soi le principe corporel des mouvements pour lesquels elle est instituĂ©e, avec tout ce qui est requis pour son action, et la mĂȘme montre, ou autre machine, lorsqu’elle est rompue et que le principe de son mouvement cesse d’agir ».

Descartes, Les Passions de l’Ăąme, 1649, I, articles 4 Ă  6. AT XI, 329-331.


Il y a ceux qui l’ont aimĂ©e et les quelques uns qui l’ont dĂ©testĂ©e. Souvent des mĂ©caniciens, plus fatiguĂ©s par son inconfort que rebutĂ©s par ses performances, mais d’un cĂŽtĂ© comme de l’autre, elle ne laissait pas indiffĂ©rent, surtout pour ceux qui ont eu la chance de ressentir sa puissance aux commandes.

Non, vraiment, si il y a une chose qu’on ne peut pas lui enlever, c’est bien cela. Elle Ă©tait Ă©norme ! Difficile de faire patiner ses cent dix tonnes posĂ©es sur ses douze roues. Les ampĂšremĂštres montaient aussi vite que la tension ligne descendait. Elle prenait tout, ne laissant rien aux autres. Elle dĂ©collait son train, qu’il soit long en voyageur ou chargĂ© en fret. Sa mission, elle allait la remplir, pendant des annĂ©es, sans broncher, sans pannes, au rythme de son train d’engrenage chantant. Elle Ă©tait la reine, la belle Ă©lectrique qui n’avait aucunement honte de ses annĂ©es passĂ©es et ne redoutait aucune concurrence.

Rapide, sûre et fiable, pas une machine pour les lopettes qui voulaient du confort de thyristors dans un fauteuils de « baron ».

Seulement voilĂ . Les belles, ça se mĂ©rite. Il faut les entretenir, elles aiment ĂȘtre bichonnĂ©es, voir qu’on s’occupe d’elles, qu’on leur accorde quelques caresses avant qu’elles vous dĂ©livrent leurs vertus.

Seulement voilĂ . L’époque n’est plus Ă  l’amour de « l’homme-machine » ; c’est la guerre. Une guerre sans nom et invisible. L’homme n’accepte pas facilement qu’on lui fasse de l’ombre et si la belle devient une icĂŽne de cette gloire passĂ©e, il faut vite y mettre fin pour montrer sa force.

Alors voilĂ . Comme dans toutes les guerres, il y a des victimes. Souvent des victimes innocentes.

Elle est partie, sans cris, sans larmes. Emmenant avec elles les rĂȘves de ceux qui l’avaient créée.

Elle est partie discrĂštement, poussĂ©e au cul par ceux qui n’en voulaient plus, croyant chasser leurs maux en la chassant. Elle a emmenĂ© avec elle la quintessence de la beautĂ©, de la vie Ă©lectropneumatique que Frankenstein nous aurait enviĂ©e.

Alors, qu’on l’ait aimĂ©e ou dĂ©testĂ©e, un peu de respect pour le souvenir d’une gloire passĂ©e.

Franck.

83 Comments

  1. VoilĂ , je viens de visionner la vidĂ©o, GENIAL ! j’insiste, vraiment passionnant ! Qu’elle travaille impressionnant ça reprĂ©sente merci a toi et toute l’Ă©quipe , encore bravo. Je ne sais quoi dire de plus le but est atteint puisque j’ai regarder le reportage avec passion, je vais mĂȘme le regarder une deuxieme fois pour mieux l’apprĂ©hender et essayer de comprendre les systĂšmes moteurs Ă  couplages, couplages parallĂšles … au fait, merci de m’avoir fait dĂ©couvrir Scott Bucley dans d’autres vidĂ©os, je l’Ă©coute trĂšs souvent du coup. Bonne continuation Ă  vous tous, au plaisir !

    1. Bonjour Thierry,
      Merci !
      C’est vrai que c’est beaucoup de travail mais techniquement je passe encore plus de temps sur la prochaine rĂ©alisation qui est pourtant bien plus modeste puis qu’il s’agit du fonctionnement de l’enregistreur Flaman.
      Scott est un trĂšs bon compositeur qui partage volontiers c’est rĂ©alisations gratuitement. A partager sans modĂ©ration. 🙂
      A bientĂŽt,
      Franck.

  2. Je viens de regarder la vidéo (et aussi la visio du 24 juin et ses anecdotes), je suis soufflé par la quantité de boulot incroyable que cela représente.
    J’en reste sans voix.
    Le plus incroyable, c’est cette impression Ă©trange d’avoir tout compris et de se sentir presque capable de piloter la chose.
    Mais je ne suis pas dans le monde ferroviaire, je sais bien que c’est impossible :ça paraĂźt simple, mais ça ne l’est pas.
    Gamin, fin des annĂ©es 70, il y avait dans chaque tablette de chocolat (celles avec un jeune cheval dessinĂ© dessus…) une image (parfois deux quand elles Ă©taient collĂ©es ensemble) Ă  collectionner. Les grandes sĂ©ries classiques du genre : oiseaux, animaux et plein d’autres dont notamment les trains ! Évidemment il y avait l’album explicatif (Ă  commander moyennant quelques timbres) pour coller les images dedans (çui-lĂ  je l’ai perdu et je le regrette aujourd’hui.)
    Et du coup un samedi, mon pĂšre m’a emmenĂ© faire un tour Ă  vĂ©lo et nous nous sommes arrĂȘtĂ©s sur un pont pour voir passer les trains en-dessous ! Chouette !
    C’Ă©tait ma premiĂšre rencontre avec un vrai train qui roule, je m’en souviens trĂšs bien : j’avais autour de 6-7 ans et j’Ă©tais accoudĂ© avec mon pĂšre au garde-corps d’un pont au-dessus des voies. Un train de marchandises apparaĂźt (c’est une longue ligne droite en tranchĂ©e Ă  cet endroit, on le voit venir de trĂšs loin), le convoi s’approche – les rails sifflent – et le mĂ©cano me retourne mon coucou. Quand tout-Ă -coup, pile au moment oĂč le train passe sous le pont le train se met Ă  siffler et quand on est juste Ă  hauteur des trompettes, ça fait vraiment du bruit !
    Mon pĂšre m’a racontĂ© plus tard, qu’il avait vu le mĂ©cano hilare et se doutait bien de quelque-chose ! Il a racontĂ© que le bond de surprise que j’avais fait Ă©tait de classe olympique !
    J’y suis retournĂ© souvent par la suite, seul le mercredi avec un ou deux copains passionnĂ©s. On prenait nos vĂ©los et quelques km plus loin on Ă©tait soit sur le pont, soit carrĂ©ment au bord du ballast (oui-oui aujourd’hui je sais que ce n’est pas bien…) Pas de tĂ©lĂ© les beaux jours, on Ă©tait dehors et on trouvait toujours autre chose Ă  faire !
    On s’amusait Ă  deviner de quel cĂŽtĂ© arriverait le prochain train (double voie vers Besançon), voyageurs ou marchandises et on identifiait dĂ©jĂ  bien la plupart des locos (j’ai oubliĂ© plein de choses depuis.)
    Il y avait des vertes (BB 16000 probablement – la ligne est en 25KV – Ă  la forme que j’en ai dans mes souvenirs), des bleues (BB 67000 / CC 72000) et aussi les plus chouettes Ă  nos yeux, les fameuses « nez-cassé ». On cherchait tous Ă  apercevoir la plus belle de toutes, la CC 6500. Sauf que la ligne n’Ă©tant pas en 1500 V, on n’avait aucune chance (mais ça on ne l’avait pas compris.)
    Le top du top, c’Ă©tait d’apercevoir une CC, mais ça c’Ă©tait vraiment rare.
    Il y devait aussi y avoir quelques autorails, mais je ne m’en souviens pas (en plein milieu de l’aprĂšs-midi, ils devaient ĂȘtre moins nombreux ?)
    Je n’ai pas souvenir qu’on ait jamais attendu trĂšs longtemps avec les copains sans voir un train, il y avait pas mal de circulations et au bout de 7 ou 8 convois, on rentrait Ă  la maison, satisfaits d’avoir bien comptĂ© tous les wagons.
    Comme quoi, d’un simple goĂ»ter d’un morceau de pain avec un carrĂ© de chocolat, une passion Ă©tait nĂ©e et une vocation aurait pu dĂ©marrer !
    Je tartine, je tartine je sais, mais c’est pour en arriver Ă  la suite.
    Quelques annĂ©es plus tard, alors jeune Ă©tudiant, je me suis retrouvĂ© tĂŽt le matin du 16 juillet 1986 (tu parles si je me rappelle la date !) vers 6h – 6h30 en gare d’Avignon Ă  attendre le train omnibus (beurk, ça va ĂȘtre interminable) vers Lyon. Le train est annoncĂ©, c’est un Corail avec une loco devant (ben oui !) Un « nez cassé », bon on ne sera pas moche, c’est dĂ©jĂ  au moins ça.
    Et alors lĂ , tout s’enchaĂźne en un Ă©clair. Non de Zeus ! La couleur de la bĂȘte, c’est LA bonne ! Le rouge bordeaux avec le lisĂ©rĂ© orange, ça alors ! La loco passe Ă  toute vitesse devant moi et freine fort en bout de quai, j’ai ratĂ© son numĂ©ro Ă  l’avant et je n’ai pas rĂ©ussi Ă  apercevoir les essieux mais je suis sauvĂ© par mes oreilles : tac-tac-tac – tac-tac-tac ! Cette fois, ça y est c’est sĂ»r : j’ai enfin aperçu le Graal !
    Je monte Ă  bord et le train s’Ă©lance – plein pot (environ 160 en chronomĂ©trant les pk avec la trotteuse de ma montre) – ça dure moins de quelques minutes (le contrĂŽleur a eu Ă  peine le temps d’Ă©numĂ©rer tous les arrĂȘts !) et on freine trĂšs fort pour la gare suivante, et on remet ça aussi sec en mode « j’ai pas que ça Ă  faire ». J’avais fait la veille et l’avant-veille un Briançon – Avignon via… Strasbourg (!) je n’avais pas eu du tout cette sensation « voiture de sport ». J’avoue avoir bien rigolĂ© quand Franck a racontĂ© son anecdote « pied au plancher »/ »coup de frein gros bourrin » sur la 6500 (26’40 »), si ça se trouve c’Ă©tait lui ce jour-lĂ  ? En tout cas, c’Ă©tait exactement ça, je confirme la nervositĂ© de l’engin, mĂȘme avec 8 ou 9 voitures Corail derriĂšre.
    Ça s’est passĂ© il y a bientĂŽt 36 ans jour pour jour, j’ai oubliĂ© le nom des gares intermĂ©diaires bien-sĂ»r, mais les images sont remontĂ©es Ă  la surface dans ma tĂȘte comme si c’Ă©tait hier.
    Un trĂšs gros merci Ă  Franck pour m’avoir fait remĂ©morer tous ces souvenirs.
    Ça m’a beaucoup touchĂ©.

    1. Bonjour Pascal,
      Merci beaucoup pour cette anecdote.
      En 86 ce ne pouvait pas ĂȘtre moi, mais certainement un mĂ©cano joueur comme je l’ai fait. Oui, c’est difficile Ă  croire parce que ce n’est pas un fait que j’ai vu souvent ĂȘtre narrĂ©, pourtant c’est vrai qu’elle Ă©tait impressionnante. D’ailleurs c’était mon plaisir, je savais qu’avec un train lourd j’allais m’amuser lĂ  oĂč avec une autre machine j’aurais serrĂ© les fesses.
      J’ai aussi connu avec un train de pĂšlerin en direction de ChambĂ©ry, une autre anecdote que j’aurais pu raconter. J’avais fait exprĂšs de traĂźner la patte pour monter ensuite comme une fusĂ©e.
      Avec la 6500 on se demandait parfois si on avait des véhicules derriÚre

      Merci encore !
      Franck.

  3. Salut franck,
    Je trouve pour moi que les CC 6500 ainsi que les CC 40100 sont plus belles locomotives Ă©lectriques qu’Ă  possĂ©der la sncf de part leur esthĂ©tique, leur puissance. Je te fĂ©licite pour cette vidĂ©o qui a du te donner un travail de dingue mais trĂšs rĂ©ussi avec de super explications claires net et prĂ©cise, et un bon taf du travail des images. Vivement que tu en face d’autre de cette qualitĂ©. Bon rail et au plaisir.

    1. Bonjour David,
      Oui, c’est sĂ»r qu’à l’époque la SNCF a tout donnĂ© pour ces machines. Je ne pense pas qu’elle avait dans l’idĂ©e de les voir partir si vite. Et puis elles Ă©taient polyvalentes.
      Merci pour votre commentaire.
      Franck.

  4. Quel travail extraordinaire… respect, vraiment !
    Si les applaudissements sont la nourriture des artistes, alors je vais m’en faire rougir les mains de fĂ©licitations Ă  tout rompre.
    On en apprend toujours un peu plus sur cette formidable machine et ses dessous.
    Mille fois merci.

    1. Bonsoir Jean-Christophe,
      Merci beaucoup !
      Je crois qu’on va battre le record de compliments sur cette production et je ne m’attendais vraiment pas Ă  ça. Je ne pensais pas que cela plairai autant et j’en suis trĂšs heureux. Je suis trĂšs heureux si j’ai pu vous apporter quelque chose dans vos connaissances ou dans vos Ă©motions. Merci !
      Franck.

  5. Bonsoir Franck,
    J’ai pu dĂ©couvrir avec gourmandise les dessous de les dessous de la CC 6500 et dans cette nouvelle production BRAVO . Ton travail mĂ©rite bien une standing ovation de 1h 15 .
    Tout est parfait , la technique , le ressenti mĂȘme pour moi qui n’est pas cheminot et qui n’a approchĂ© le cerclo qu’en rĂȘve.
    C’est surtout l’émotion qui nait de la poĂ©sie de l’ambiance de cette production qui me touche . Les CC6500 c’est le rĂȘve de mon enfance que tu fait revivre . Et puis le ton le rythme et la prĂ©cision du commentaire qui m’avait charmĂ© depuis voyage au travers d’un volcan . Bref c’est un travail de pro que dis je d’un artiste .
    Merci mille fois de cet instant de bonheur partagé avec tous les compagnons .

    1. Bonsoir François,
      Je ne sais pas quoi dire, je suis trÚs ému par tous ces compliments.
      Je ne suis pourtant jamais satisfait Ă  100% par mon travail. Je vois tous les dĂ©fauts que j’ai laissĂ© mais que vous ne voyez pas toujours oĂč alors vous avez la politesse de ne pas me faire part des ces derniers parce que vous me les pardonnez.
      En tout cas c’est vrai que je recherche toujours cette petite part d’Ă©motion, mais comment ĂȘtre insensible Ă  ces beautĂ©s !
      Merci beaucoup !
      Franck.

  6. Merci la Compagnie Merci Franck que ce fut passionnant instructif de voir sa dĂ©esse celle que je voyais entĂȘtes des 70’s au dĂ©part oĂč Ă  l’arrivĂ©e de Paris Austerlitz ou encore Limoges ; je le voyais Ă  chaque vacances – je viens d’acquĂ©rir en N minitrix la CC 6536 et 6 voitures grand confort un rĂȘve merci Ă  tous

  7. Mon Dieu, quel travail. Quelle gĂ©nĂ©rositĂ© dans un tel investissement pour le partage d’une passion. Un grand merci Franck, et vous tous avec lui.
    Et quelle belle machine, effectivement. Comme on regrette de ne plus la croiser lorsqu’on vient en France, nous les voisins Belges.
    Bravo et merci.
    Henri

  8. Salt Franck,
    C’est re-mar-qua-ble!
    Un excellent travail de vulgarisation technique et technologique qui rend intelligent celui qui le regarde. Merci d’un compagnon qui est plutĂŽt hermĂ©tique Ă  tout ce qui est technique.
    Certains, au lieu de t’em…nuyer, feraient mieux de regarder ça et d’apprĂ©cier ta valeur.

  9. Salut Franck,
    alors lĂ … chapeau. Super boulot, le rĂ©sultat est lĂ , magnifique et clair. çà a du te prendre du temps.
    Par contre ces images de Roanne et Baroncourt, bien que je les ai dĂ©jĂ  vu, me provoquent toujours la mĂȘme rĂ©action de dĂ©goĂ»t. Voir nos 6500 sont cet Ă©tat, aprĂšs avoir roulĂ© avec pendant plus de 25 ans… çà m’agace toujours autant.
    Gilles

    1. Bonjour Gilles,
      Merci! Oui, maintenant je me demande comment j’ai fait tout ça. Dans le film on se rend pas compte mais il y a beaucoup de piĂšces que j’ai vraiment reconstruit Ă  l’identique, je veux dire fonctionnellement. Comme le cendrier, ce n’est pas un simple cube, il comporte plusieurs piĂšces que j’ai ciselĂ©s. Le frein Ă  main aussi, avec la poignĂ©e basculante. Pour la radio j’ai modelĂ© les piĂšces en reliefs, comme le bouton d’alerte qui est rĂ©el, mĂȘme les deux Ă©crans Ă  cristauliquide et ensuite j’ai mis une image par-dessus. Pour les manos ou les picto, pareil, ils sont rĂ©els, il y a une vitre et une lampe Ă  l’intĂ©rieur, j’ai juste mis une image pour les aiguilles. Par contre, toutes les Ă©critures des Ă©tiquettes, ou mĂȘme les marquages blancs autour du cerclo , de la clef panto, sont en rĂ©el et placĂ© sous une vitre. Il a fallut faire les dessins des lettres en 3D puis leur donner la forme et l’inclinaison. Il y a des choses que je n’ai pas pu faire, comme le bobinage moteur et bien sĂ»r toutes les piĂšces de la partie haute tension qui m’aurait pris le double de temps, mais surtout j’aurais dĂ©passĂ© les limites de l’ordi.
      Je suis comme toi, les voir ainsi dĂ©truites m’a vraiment fait mal.
      Franck.

      1. Franck, si tu te demande comment tu as fait tout çà , c’est que t Ă©tais Ă  fond dedans et que t as pas vu le temps passer, bougre de passionnĂ©.
        Il est Ă©vident que si t’avais dĂ©taillĂ© le fonctionnement du bloc central t’aurais pas fini.
        2 ans avant ma fin de carriĂšre mon avant dernier chef m’avait donnĂ© en « cadeau d’adieu » une copie de son livret d’Ă©tude des 6500 rĂ©servĂ© au chefs de traction.
        Eh ben on nous dit pas tout…
        Comme souvent sur les machines à rhéostat on démarre shunté.
        Le cran 8 est stratĂ©gique. C’est Ă  partir de ce dernier que le rhĂ©ostat s’Ă©limine. On le retrouve pour le freinage rhĂ©ostatique (variation du courant d’excitation du cran 1 Ă  8 puis charge du RH Ă  partir du cran 9). Au couplage parallĂšle, cran 48 plein champ, le graduateur est en fait redescendu…au cran 8. Il y a des crans oĂč il ne se passe rien d’un point de vu haute tension. etc.. .
        j’Ă©cris tout çà de mĂ©moire, il y a sans doute des oublis ou des erreurs. Pour les puristes veuillez m’en excuser.
        le fonctionnement d’une 6500 est passionnant. 😉
        dommage je serais pas lĂ  pour la visio.
        Gilles.

        ps : « pas une machine pour les lopettes qui voulaient du confort de thyristors dans un fauteuils de « baron ». »
        comment tu t’es lachĂ© lĂ . mdr, mais je valide !

        1. Salut Gilles,
          C’est dommage que tu ne puisse ĂȘtre lĂ  car je ne pourrais pas expliquer aussi bien que toi ce fonctionnement. Enfin je ferais de mon mieux. Il y a une super vidĂ©o qui met en Ă©vidence les crans de schuntage au dĂ©marrage, je ne sais pas si tu l’a vue ?
          https://youtu.be/Un1CN4of4Yc
          Quand Ă  mes petites phrases assassines, disons que j’ai eu un maĂźtre en la matiĂšre en la personne de Didier Chateau et que j’aime bien mettre un peu de poĂ©sie quand certaines choses me dĂ©plaises. On peut tout dire avec des fleurs ! 🙂

  10. Je n’avais pas encore tout regardĂ© aprĂšs mon premier commentaire, et je ne le trouve pas assez Ă©logieux au vu du travail effectuĂ©.

    Le rendu est incroyable, et bien sĂ»r des explications techniques toujours Ă  la hauteur de la passion de Franck pour son mĂ©tier, avec cette touche qu’il a de savoir vulgariser tout ça. Merci.

  11. Merci pour cette belle rĂ©alisation qui permet au profane d’entrer dans les dĂ©tails de ces machines.

    N’Ă©tant pas particuliĂšrement « traction » et n’ayant pas Ă©normĂ©ment cĂŽtoyĂ© ces machines, je peux quand mĂȘme dire que les quelques annĂ©es oĂč je les ai vues en tĂȘte de trains ne m’ont pas laissĂ© indiffĂ©rent.

    J’ai des exemples de l’avant « sĂ©paration par activitĂ©s » de la SNCF, oĂč elles Ă©taient encore en tĂȘte de trains de voyageurs avec pas mal de voitures sur Paris-Toulouse, et il faut avouer que c’Ă©tait de belles machines.

  12. Bonsoir Franck. Superbe vidéo.
    La modĂ©lisation est excellente, les animations sont tout Ă  judicieuse, aussi bien pour montrer l’agencement de piĂšces/parties de la loc que pour tes petites sĂ©quences de mise en scĂšne.
    Tes vidéos précédentes sur la vapeur et la 22200 était excellente, mais pour moi tu as encore élevé ton niveau.
    On voit aussi que tu as cherché à faire complet sur le fonctionnement général sans aller chercher chaque petits détails ou petits équipement secondaire et ça donne une vidéo trÚs clair à suivre.
    Un grand bravo.

    1. Bonjour Valentin,
      Merci pour tes compliments.
      Etant aussi un spĂ©cialiste sur la 3D je sais que je peux compter sur ton avis. Je suis arrivĂ© aux limites de l’ordi et du temps de calcul pour quelque chose de raisonnable, le but Ă©tant, comme tu le dis, de faire une vidĂ©o clair, abordable pour tous et qui permet de vivre la chose de l’intĂ©rieur.
      Encore merci.

      1. Par contre je ne savais pas que les CC 6500 avaient une telle redondance sur les CC KVB 😉 On risquait pas de devoir l’isolĂ© celui lĂ .

        Bon en vrai je me doutais bien que tu allais pas t’emmerder Ă  faire chaque Ă©tiquette une par une. Ca sert Ă  rien.

        1. Oui, tu as l’Ɠil ! 🙂 Remarque que j’en ai fait quand mĂȘme certaines mais aprĂšs j’ai laissĂ© tombĂ©. Par contre j’ai fait toutes celles du pupitre et pour les incliner ensuite Ă  l’angle voulu, pfuuu… J’aurais pu prendre autre chose que le KVB. 🙂 le BQTT. ( boulon qui tiens tout ) :))

  13. je n’ai qu’un seul mot : magnifique ! ensuite me vient une question : a propos des quatre clĂ©s de fonctionnement, dans une vidĂ©o sur la mise en tĂȘte j’avais entendu le commentaire dire que le mĂ©canicien remettait « la clĂ© de chauffage » Ă  l’atteleur pour prouver la mise hors tension de la ligne de train. puis je avoir plus de dĂ©tail sur cette autre clĂ© ?
    comme Yves Cousyn je serais enchanté de voir une telle vidéo sur la 72000

    merci pour tout ce travail de vulgarisation

    1. Bonjour Philippe,
      Exact, je n’ai pas mentionnĂ© la clef de chauffage, en fait je n’ai pas vraiment dĂ©taillĂ© tout le bloc haute tension. La Clef de chauffage se trouve derriĂšre, dans le compartiment machine. C’est en fait comme un interrupteur ressemblant Ă  une poignĂ©e de porte qui, quand elle est retirĂ©e, garanti que la canalisation de chauffage ne pourra pas ĂȘtre rĂ©alimentĂ©.
      En fait la clef de chauffage ne fait pas parti des clefs nĂ©cessaire Ă  la mise en service du poste de conduite, sans elle le train peut rouler….mais sans chauffage. 🙂
      Dans le compartiment machine ont trouve également les clefs Ficher ( clefs de sécurité ) et la clef de la BVR . Quand on tourne la Clef de la BVR cela met à la terre les circuits haute tension et libÚre les clefs de sécurité pour pénétrer dans les compartiments haute tension.
      On peut donc placer toutes ces clefs, chauffage, sécurité ( Ficher ) , BVR, il y a aussi le HOM ( mise à la terre ligne de toiture ), dans les clef de contrÎle électrique.
      Les clefs du pupitre sont elles des clefs mécaniques pour la mise en service du poste.
      A noter que la clef des pantographe peut servir pour actionner le HOM.
      VoilĂ , c’est pas simple tout ça…
      Bon, il va falloir que je recherche les plans du 72000… 🙂
      Merci beaucoup pour le compliment !

  14. Bonjour Franck et MERCI !!!
    C’est un vrai rĂ©gal passionnant cette vidĂ©o plus que pĂ©dagogique!!!
    Chapeau bas pour ce travail qui m’a enchantĂ© mĂȘme si certains aspects techniques m’Ă©chappent n’ayant pas assez de connaissance en Ă©lectricitĂ©…

  15. Bonjour
    Merci pour cette vidéo : trÚs claire & explicite .
    Tu est un bon pédagogue . On comprend mieux que des livres .
    Tu à fais un super travail génial .
    Je reste admiratif ! si tu veux tu peut faire la mĂȘme pour la CC72000 Tu as dĂ©jĂ  la base : traction : moteur & boggie
    freinage : réservoir & armoire de freinage. je serais curieux de savoir comment le moteur diesel est casée dans la caisse !
    Encore bravo Franck
    Bip-Bip

    1. Bonjour Yves,
      Merci !
      C’est une idĂ©e mais il y a quand mĂȘme du boulot !
      Le moteur et la transmission sont complĂštement diffĂ©rent et y compris le bogie pour ce qui est de l’entrainement, mais c’est faisable. Il faut juste quelques mois de travail ! 😉
      On en reparle en visio. 🙂

  16. Sans surprise encore un travail « magnifaĂŻque » Ă  la fois pour la 3D et pour les explications. J’ai mĂȘme l’impression d’avoir tout compris 😉 … mais il est tard et demain je rĂ©aliserai que je suis loin du compte.
    En deux mots : Whaou et Merci Franck.

  17. Magnifique, vraiment !

    Merci Franck pour ce travail absolument génial.
    Il en faut, de l’amour, pour cette merveille technologique, pour arriver Ă  recrĂ©er avec autant de talent ce qui fut le fleuron toute catĂ©gorie de nos machines.
    Elle sera Ă  jamais la plus belle et la plus attachante !

    Bravo !

    1. Bonsoir Benjamin,
      Merci pour le compliment. J’espĂšre que le film sera Ă  la hauteur du teaser. J’arrive au bout, mais comme Ă  chaque fois je me dis que je pourrais amĂ©liorer ça ou ça, mais il faut bien mettre un pont final Ă  un moment. 🙂

    1. Quel travail, quel talent Franck! Ă  l’issue de la lecture de la vidĂ©o j’ai eu le sentiment d’avoir retrouvĂ© mon Ăąme de jeune homme dĂ©ambulant durant les annĂ©es 1975-1981 en gare de Lyon Perrache durant la pause mĂ©ridienne 12h00 – 14h00. Je respirai l’ambiance de la gare au rythme des circulations. Parfois une machine s’annonçait, ou un convoi tractĂ© par l’une d’entre elles se prĂ©sentait Ă  quai, magnifique moment inoubliable; les nez cassĂ©s restent gravĂ©s dans notre mĂ©moire collective. Merci de nous les faire redĂ©couvrir .

  18. Un film entier sur la reine toute catĂ©gorie et incontestĂ©e des ferovipathes… Quelle joie !

    C’Ă©tait ma reine, ma maĂźtresse, le rĂȘve de mon adolescence ! Je ne compte plus les heures passĂ©es la tĂȘte collĂ©e Ă  la porte vitrĂ©e de la premiĂšre voiture corail, Ă  contempler ce visage merveilleux, ce corps de rĂȘve qui dansait langoureusement en entraĂźnant son convoi ! J’Ă©tais un peu plus ĂągĂ© qu’elle, mais elle paraissait tellement plus grande, puissante, belle Ă  mourir.
    Depuis lors, je n’ai plus eu d’autre amour…. Je lui suis restĂ© fidĂšle !

    J’ai eu le privilĂšge de pouvoir aller la visiter longuement lorsque, dĂ©jĂ  dĂ©cĂ©dĂ©e, elle reposait Ă  la « morgue » de Roanne avant son inhumation : de nombreux necrophages venaient alors pour la dĂ©pecer, lui arracher telle plaque, tel pupitre, tel accessoire…!
    Ce souvenir particuliĂšrement trash hantera longtemps mes nuits…

    Mais la mĂ©moire de la plus belle crĂ©ature ferroviaire jamais conçue par l’homme se maintiendra tant que nous continuerons Ă  l’honorer !

    Merci Franck.
    Le plus difficile va ĂȘtre d’attendre…

    1. Bonjour Alain,
      Je suis aussi d’accord, je prĂ©fĂšre la livrĂ©e Maurienne, mais il m’a fallut faire des choix et j’ai choisi c’elle qui m’offrait le plus de photos/plans techniques, intĂ©rieur ou extĂ©rieur, pour la modĂ©lisation .
      Cordialement.

  19. Ben!… vu le boulot sur la vapeur (sans le tender😉) je crains un everest du detail chiadĂ©. Addict a la ligne ferroviaire selon Franck sans effets secondaire apres chaque prise, mais accros. Merci a toi fournisseur de saveur. Gilou

    1. Bonjour Gilou,
      Merci ! J’ai essayĂ© de placer la barre un peu plus haut cette fois. J’arrive malgrĂ© tout Ă  la limite de ce que peu faire un amateur avec du matĂ©riel amateur. Le but Ă©tant de vivre au mieux son fonctionnement.

    2. Ben y’a un paquet d’accros du rail selon franck, qui doivent etre en decouverte du manque apres un film de tres grande qualitĂ©. Le texte de descartes judicieux , donc rien a redire. « Divertissement » gratos par un passionnĂ© ,qui me laisse pantois. Tu es equipĂ© d1 niveau d’eclectisme pas banal. (Il me semble que :version alleger se doit d’etre ,version allĂ©gĂ©e.) Salutations respectueuses Gilou

    1. Salut Valentin,
      Justement il faudra qu’on en discute pour savoir combien de temps aprĂšs la sortie du film on programme la visio. Pour l’instant j’ai pris un peu de retard avec les derniĂšres animations Ă  cause des orages qui m’ont obligĂ© Ă  couper l’ordi la nuit mais ça devrait le faire prochainement.
      L’idĂ©e c’est de revenir sur la technique, ou autre, en manipulant en direct les piĂšces sous Blender.

Laisser un commentaire

Hide picture