Les passages à niveaux gardés.

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Aujourd’hui la majorité des passages à niveau en France est automatisée. On oublie souvent qu’avant que ce système existe, chaque passage à niveau était pourvu de sa maison, habitée par la famille d’une personne qui exerçait un métier unique : celui de garde-barrières.

Pour ne pas que ce métier, exercé encore aujourd’hui par une centaine de personnes, ne tombe dans l’oubli, nous vous proposons ce film qui retrace l’histoire de ces passages à niveau gardés et des hommes et femmes qui en assuraient le gardiennage. Ce film se construit autour d’une histoire vraie, celle de la famille Perrin, qui a occupé la maison de garde-barrières du passage à niveau 143 de Darsac en Haute-Loire. Nous remercions notre compagnon, Michel Garnier et son épouse Nicole, de nous avoir autorisés à raconter l’histoire de leur famille.

Les Compagnons du train vous souhaitent un bon visionnage !

Musiques présentes dans la vidéo:

Luminance, Scott Buckley Sleep, Scott Buckley After School Jamboree, The Green Orls Wanderlust, Scott Buckley Legionnaire, Scott Buckley Hunted, Scott Buckley Air, Scott Buckley Ambush, Scott Buckley Iha_High Games, Scott Buckley J.S.Back: Prelude in C-BWV 846, Kevin MacLeod La symphonie n°7 en la majeur, op.92, Ludwig van Beethoven Beautifuloblivio, Scott Buckley Moonlight Sonata, Beethoven Le tambourin On the Chain, Myuu Isolated Gedanken, Musique proposée par La Musique Libre : Isolated – Gedanken : https://youtu.be/5c5mHxfvLr4 Isolated : https://youtube.com/IsolatedMusic

© La Compagnie du train – 14/11/2020

9 réponses sur “Les passages à niveaux gardés.”

  1. Très joli reportage avec au fond de la gorge un peu de mélancolie. Je pense à Nicole qui a passé une bonne partie de sa vie avec les bons et mauvais moments.Merci Franck pour ce reflet sur les gardes barrières

  2. Encore une belle leçon d’histoire insoupçonnées par ceux qui ne sont pas de la SNCF. Que de travail pour rassembler toutes ces données et en faire un vrai livre d’histoire. Merci a nouveau Franck. je suis content d’avoir découvert ces deux vidéos. Amicalement et bon Dimanche. Juste un problème a chaque fois que laisse un message? Voilà ce que j’ai? Pas grave mais je ne sais si vous les voyez?Détection d’un doublon : il semble que vous avez déjà envoyé ce commentaire !

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    1. Bonjour Xavier,
      Oui, en fait il y’a un temps de latence entre le moment où l’on clique pour valider son commentaire et le moment ou le commentaire et effectivement validé. Si l’on reclic entre temps on a le message qui apparaît pour signaler un doublon.
      En fait il faut valider et attendre un petit peu, le commentaire doit ensuite s’afficher.
      J’essaye de modifier ça, mais ce n’est pas simple.
      Merci pour le film.
      C’est le travail de toute l’équipe des Compagnons pour en arriver à ce résultat et cela nous prend beaucoup de temps. Mais c’est un témoignage qui nous tenait à cœur.

  3. Encore une belle leçon d’histoire insoupçonnées par ceux qui ne sont pas de la SNCF. Que de travail pour rassembler toutes ces données et en faire un vrai livre d’histoire. Merci a nouveau Franck. je suis content d’avoir découvert ces deux vidéos. Amicalement et bon Dimanche.

  4. La maisonnette était quand même d’usage privé, mais le ou la garde titulaire devait laisser les poseurs pouvoir manger dans la cuisine, ainsi que le remplaçant.

    Quand il n’y avait pas de guérite, c’est d’ailleurs là que ce dernier s’abritait. J’ai eu des collègues qui ont encore vécu ça, fin des années 70 début 80.

    L’un d’eux disait toujours que le Vendredi après-midi, quand son chef de brigade l’appelait par son prénom pour passer au bureau, il savait qu’une partie du week-end était cuit, qu’il y avait un remplacement à faire à un P.N.

    Du coup, il fallait se coltiner la semaine en brigade, et n’avoir qu’un repos réduit pour tenir le P.N, donc on peut dire que le travail en brigade, outre sa pénibilité était en plus mal considéré malgré les services.

  5. Bonjour
    Ma famille à eu de nombreux employés SNCF dont mon père, son frère, ma mère et trois de ses frères et un de ses belle soeur .. qui elles étaient gardes barrières … il faut savoir qu’il y avait la maison de le garde barriere (ou du..) et à côté une petite cabane en préfabriqué qui habritait le garde barriere de remplacement. Mais la maison avait une particularite, selon ce que j’ai compris: la pièce principale n’était pas privative, puis que les « poseurs » ou « cantonniers » ou « brigade voie » avait un accès à cette piece pour faire chauffer la gamelle de midi.
    Les horaires de la garde barriere était particuliers, avec des équvalences: 12h payées 8h c’est à dire qu’on considérait la nécessité de garde sur 12 heures mais que le nombre de trains ne justifiaient un paiement que sur 8 h !!

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