Voyage au Cœur d’un volcan

La saga complète.

Le mot de l’auteur,

Voyage au cœur d’un volcan…

Ce titre pour mon étude ayant pour objet la ligne dite « du Lioran » m’a été inspiré par celui qui est ma référence littéraire, Monsieur Henri Vincenot, alias le « Professeur Lorgnon », lequel avait écrit et publié une description de ladite ligne dans « La Vie du Rail » du mois de janvier 1961, sous le titre « Le train dans un volcan ».

Pourquoi au cœur d’un volcan ?

Parce que l’escapade que je vous propose va vous conduire au cœur du massif cantalien, lequel est un seul et immense stratovolcan, le plus étendu d’Europe, de forme à peu près circulaire pour un diamètre de 50 à 70 km, et qui culmine dans sa partie centrale, (le Plomb du Cantal), à 1 855 mètres d’altitude.

Pourquoi cette étude ?

Parce que elle se veut un hommage à ces hommes du XIXe siècle qui, de l’ingénieur jusqu’à l’humble terrassier, ont eu suffisamment foi en leur chemin de fer pour vaincre les montagnes.

Cette étude est-elle complète ?

Très certainement pas, et c’est tant mieux !

« Il ne faut pas toujours tellement épuiser un sujet, qu’on ne laisse rien à faire au lecteur. Il ne s’agit pas de faire lire, mais de faire penser. »

De l’esprit des lois (1748), Charles Louis de Secondat, Baron de La Brède et de Montesquieu.

À présent, je laisse la parole à Franck, votre chef de bord, qui à partir de cette étude, a réalisé les films qui vont suivre.

Bon voyage à tous !

Didier Chateau

Le mot du réalisateur,

Avant de vous compter cette saga je vais prendre la plume pour vous parler d’histoire.

En réalisant ces films, sous la coupe de Mr Chateau, j’en ai appris plus sur moi même, sur la vie en général, que sur le chemin de fer, étonnant non ?

J’ai appris la rigueur, à remettre son ouvrage jusqu’à ce qu’on puisse donner le meilleur de sois même. J’ai appris que l’on ne peut pas dénaturer une œuvre comme celle là et qu’on se doit de respecter la pensée de son auteur. J’ai appris que l’histoire n’est pas là pour plaire ou déplaire. L’histoire c’est la mémoire de ce qui fait de nous ce que nous sommes. L’histoire c’est notre famille, la vie de nos ancêtres, ce qu’ils nous ont légués et à travers eux, ce que nous sommes devenu.

L’histoire c’est la liberté car sans l’histoire comment savoir si nous ferons les bons choix. Comment savoir si telle ou telle chose est réellement juste si on ne peut pas prendre suffisamment de recul pour comparer.

Pour comprendre l’histoire il faut une certaine culture générale, mais pas celle parfois enseignée à l’école et qui nous endors. Non. La vrai histoire que l’on trouve dans de beaux livres, avec de belles reliures, de belles images.

J’ai donc, ici, essayé de mélanger les méthodes d’hier et celles d’aujourd’hui, pour vous faire découvrir ce merveilleux voyage au cœur d’un volcan.

Franck.


Voyage au cœur d’un volcan. Episode 1

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Voyage au cœur d’un volcan. Episode 2

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Voyage au cœur d’un volcan. Episode 3

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Voyage au cœur d’un volcan. Episode 4

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Voyage au cœur d’un volcan. Episode 5

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Voyage à Bessèges

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Merci à Patrick, alias PLGDA , YouTube : videostrains PLGDA, pour avoir conservé et nous avoir transmis ce document qui ferra oeuvre de témoignage de la destruction du Chemin de Fer français voulu par une caste capitaliste.

Franck

Texte : France 3 Occitanie

Un réalisateur fuisse apprend que la voie ferrée qu’il empruntait avec ses parents pour se rendre dans les Cévennes, a été abandonnée. Il décide de refaire le voyage, comme avant, en train, ou à pied. Un rail-movie et une enquête rondement menée sur l’état du réseau ferroviaire français.

Manuel Lobmaier, réalisateur suisse, apprend que la ligne ferroviaire qu’il empruntait enfant, pour rejoindre sa maison de vacances dans les Cévennes, a été fermée.

Il fait le pari de refaire le même voyage en empruntant uniquement les lignes de train autres que les lignes de TGV. Il part de son village natal, en Suisse et emprunte avec une facilité déconcertante une ribambelle de trains. Pas d’attente dans les gares, des correspondances à l’heure, des trains toutes les 1/2 heures. Un jeu d’enfant.

À peine passe-t-il la frontière française que son voyage se transforme en parcours du combattant : voies en travaux, trains annulés, gares fermées, prix des billets exorbitants.

Quand enfant il mettait 15h et 31 minutes pour rallier Bessèges, il lui faudra aujourd’hui 11 jours et une certaine dose d’acharnement pour arriver au terminus qu’il s’est fixé dans le Gard.

Avec lui nous découvrons non seulement la scandaleuse histoire du démantèlement ferroviaire français, politique à contre-courant des ambitions écologiques actuelles, mais aussi et surtout des paysages à couper le souffle au rythme lent et rassurant des trains de notre enfance.

Manuel Lobmaier, auteur et réalisateur du film

Chaque été, avec mes parents, mon frère et ma soeur, nous prenions le train de Suisse, pour arriver à Bessèges, la petite ville cévenole où j’ai passé le temps le plus heureux de mon enfance. Depuis, cette ligne a été fermée. Elle traversait des paysages que j’aimais tant, je me rappelle encore des odeurs de moleskine mélangée aux odeurs de la forêt…

Motivé par mon histoire familiale, animé par la curisosité et le besoin de comprendre, j’ai décidé de rejoindre uniquement par voie ferrée, les Cévennes, comme avant, et de voir les changements…

Pour le Suisse que je suis, né au fond de la Vallée de Conches et habitué à la régularité des trains helvétiques, aux géraniums rouges flamboyants de la gare de mon village, il était absolument déroutant de passer la frontière et de constater le délabrement général du réseau français.

Il est temps de rechercher un sens à cette aventure ferroviaire, comprendre avec obstination ce démantèlement. Se rapprocher des valeurs transmises par mes parents, par leur conscience écologique. Le train était pour eux le symbole d’un monde meilleur, un moyen de transport économique, collectif et écologique.

J’ai la pensée secrète que dans les failles d’un système incohérent peut renaître un monde nouveau.

Voyage à Bessèges « Des rails à la française »
Un film de Manuel Lobmaier – Une coproduction Tripode Productions – PCT cinéma télévision –  France Télévisions, Avec la participation de Public Sénat et de la  RTS Radio Télévision Suisse

De Lyon Perrache à Avignon en CC6500

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Pour continuer dans la magnifique lignée photographique proposée par notre Compagnon Benjamin Durand sur le forum, voilà une petite vidéo cabine que j’avais déjà publiée sur YouTube, mais pas dans sa version originale.

Cette vidéo à été filmée et montée par mon père. Nous sommes en 2006 et c’est bientôt la fin des CC 6500. Pour ma part, c’est la dernière fois que je sortais une loc de la rotonde de la Mouche. Peut-être même une des dernières fois aux commandes de cette machine que j’affectionnais beaucoup.

A ce moment là j’étais jeune, fier et jamais je n’aurais imaginé que tout allait disparaître.

Nous étions tous fiers. On pensait détenir un monopole, faire évoluer les choses par nos actes. Puis les premières machines des entreprises privées sont venues se garer dans la rotonde. Les 6500 étaient parties, comme tant d’autres. Il fallait faire de la place.

C’était aussi l’époque des premiers sabotages. On n’en parle pas encore parce que c’est peu d’actualité, mais cela viendra un jour. Un vigile fut d’ailleurs dépêché sur place pour garder les locs la nuit.

Puis la Mouche a fermé. Combien de nuits « froid » ai-je passées ici, à démarrer les Diesel toutes les deux heures. Combien de cours dans ses salles annexes, de nuits de réserves et d’heures aux commandes de ces belles.

Dans l’optique de revivre un peu le fonctionnement de ces machines, je suis en train de redessiner en détail une CC6500 et ainsi vous en faire profiter via diverses animations.

Le film de Noël

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Parce que le train c’est aussi le rêve, il est important de garder et d’entretenir cette âme d’enfant puisque de là naît la passion.
Tous les ans, Florian parcours la ligne du Velay Express, entre Raucoules et Saint Agrève, pour suivre le passage du train de Noël.
Ce coup-ci on remonte un peu en arrière, à une époque un peu plus clémente, mais avec deux surprises récentes, au début et à la fin du film, avec l’association du X 2800 du Haut Doubs.

Les Compagnons vous souhaitent un bon visionnage, de bonnes fêtes et un joyeux noël !

Velay-Express

La bataille du froid 4 : l’après tempête.

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Le massif central voit chaque hiver tomber sur ses sommets la neige en quantité plus ou moins importante. Parfois des chutes exceptionnelles donnent lieu à des circonstances exceptionnelles, comme vous avez pu le voir dans les épisodes précédent de « Cheminots, la bataille du froid ».

Continuer la lecture de « La bataille du froid 4 : l’après tempête. »
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